Manuel Bompard, candidat de La France insoumise aux européennes, a été perquisitionné à son domicile à Toulouse
Cette perquisition est intervenue dans le cadre de l'enquête sur les comptes de la campagne présidentielle 2017 de Jean-Luc Mélenchon.
Le numéro deux de la liste France insoumise aux européennes, Manuel Bompard, a été perquisitionné pendant cinq heures à son domicile de Toulouse, jeudi 7 février au matin, a-t-il indiqué sur Twitter. Cette perquisition, confirmée par le parquet de Paris à franceinfo, est intervenue dans le cadre de l'enquête sur les comptes de la campagne présidentielle 2017 de Jean-Luc Mélenchon.
"Cette dérive autoritaire est inquiétante", a commenté celui qui a été le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon. Les policiers lui ont affirmé agir sur commission rogatoire, dans le cadre de l'enquête sur les comptes de la campagne présidentielle de Jean-Luc Mélenchon, a-t-il précisé.
Depuis 7h00 ce matin, 5h de perquisition à mon domicile personnel pour 15 fichiers informatiques sans aucune signification. Après #Mediapart cette semaine, c'est donc un candidat aux élections européennes qui est perquisitionné. Où s'arrêtera la dérive autoritaire du pouvoir ?
— Manuel Bompard (@mbompard) 7 février 2019
Le bras droit de Jean-Luc Mélenchon a affirmé avoir refusé de signer le procès-verbal des policiers, pour protester contre "la violation du secret de l'enquête" dont témoigne selon lui un article de L'Obs paru cette semaine.
Deux informations judiciaires ouvertes
Le 16 octobre, des perquisitions simultanées sur 15 sites avaient été menées sous la direction du parquet dans le cadre de cette enquête et d'une autre sur les conditions d'emploi d'assistants d'eurodéputés de La France insoumise. Dans le prolongement de ces enquêtes préliminaires, deux informations judiciaires ont été ouvertes le 9 novembre.
Insupportable nouvelle perquisition chez @mbompard à Toulouse. Le directeur des campagnes de la @FranceInsoumise, n°2 de notre liste. L'instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire. Le macronisme n'est plus qu'un autoritarisme.
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) 7 février 2019
Sur Twitter, Jean-Luc Mélenchon a dénoncé une "insupportable nouvelle perquisition". "L'instrumentalisation de la justice devient le régime ordinaire. Le macronisme n'est plus qu'un autoritarisme", a-t-il fustigé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.