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Martine Aubry dénonce le "quinquennat du Fouquet's", lors de ses voeux à la presse

Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, s'est livrée, lors de la présentation des voeux à la presse, à un réquisitoire du bilan de Nicolas Sarkozy.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Martine Aubry lors de ses voeux à la presse au siège du Parti socialiste à Paris (AFP PHOTO / FRED DUFOUR)

Martine Aubry, première secrétaire du Parti socialiste, s'est livrée, lors de la présentation des voeux à la presse, à un réquisitoire du bilan de Nicolas Sarkozy.

Répondant indirectement aux voeux de François Fillon, qui avait attaqué, lundi 9 janvier, François Hollande, Martine Aubry a qualifié les cinq années de la présidence Sarkozy de "quinquennat du Fouquet's".

"Jamais bilan n'aura été aussi catastrophique" a-t-elle martelé, dressant les "maux du sarkozysme" évoquant successivement les "cadeaux fiscaux", la "désindustrialisation", la hausse du "chômage", l""école" et affirmant même "il a tout lâché devant Madame Merkel".

Ce quinquennat aura été "une expérience de destruction sans précédent de ce que la France a de plus précieux: valeurs et sa République. Oui, M. Fillon je le dit, sans infantilisme, avec un réalisme qui me fait mal, car la France aujourd'hui n'est plus la France, parce que vous l'avez menée là où vous l'avez portée", a lancé la Première secrétaire.

Le "contrat social" de François Hollande

"Nous ne laisserons pas faire", a affirmé la patronne du PS, entourée de Laurent Fabius, Michel Sapin et de ce qu'elle a appelé le "pack socialiste".

Oubliant les querelles de la Primaire socialiste, Martine Aubry a cité à de nombreuses reprises François Hollande évoquant le "contrat social" qu'il propose en cette 300e anniversaire de la naissance de Jean-Jacques Rousseau. Elle a rendu hommage à sa méthode. "Il tient un langage de vérité", il "montre le cap avec des engagements précis".

Elle a fait une comparaison avec Nicolas Sarkozy: François Hollande "a une méthode : écouter...cela va changer" et a même évoqué le "contrat de génération" défendu par le candidat socialiste, contrat qu'elle avait dénigré lors de la Primaire.

"Je suis extrêmement optimiste"

"Je souhaite à la France une très bonne année 2012 avec un nouveau président de la République qui s'appelle François Hollande en mai 2012, une grande majorité (à l'Assemblée) qui nous permettra d'avancer et de retrouver un rôle en Europe et dans le monde", a affirmé la maire de Lille. "Je suis extrêmement optimiste (...) François Hollande sera élu le 6 mai prochain", a-t-elle conclu.

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