: Vidéo Pour Nathalie Kosciusko-Morizet, "une bataille contre le FN, c'est un peu la guerre"
La députée Les Républicains de l'Essonne, invitée de franceinfo lundi, prévient qu'"une bataille contre le FN, c'est dur, c'est forcément un peu la guerre" et appelle à "ne pas négliger le deuxième tour de la présidentielle".
Après les qualifications d'Emmanuel Macron et de Marine Le Pen au second round de la présidentielle, Nathalie Kosciusko-Morizet, députée Les Républicains (LR) a tiré la sonnette d'alarme. "Je trouve que depuis, hier soir, on a tendance à négliger le deuxième tour de l'élection présidentielle", a-t-elle déclaré sur franceinfo lundi 24 avril.
"Ne pas faire comme si c'était fait"
La présidente du groupe LR au Conseil de Paris a prévenu que "ce n'est pas joué". "Beaucoup font comme si le premier tour avait tout résolu et courent vers les législatives", a-t-elle constaté. Nathalie Kosciusko-Morizet, a insisté. "C'est une bataille contre le Front national, c'est dur, c'est forcément un peu la guerre. J'ai l'expérience des batailles contre le FN, je vous assure que ce sont des moments violents et on a tort de faire comme si c'était fait."
Nathalie Kosciusko-Morizet a annoncé dès dimanche soir, qu'elle voterait pour Emmanuel Macron. "C'est plus facile d'appeler à voter Macron face à Marine Le Pen, que d'appeler à voter pour un socialiste canal historique. Donc, on ne va pas se cacher", a-t-elle expliqué sur franceinfo au lendemain du premier tour de la présidentielle. Toutefois, la députée LR a appelé Emmanuel Macron à "clarifier un certain nombre de sujets".
l y a cette question de savoir si Emmanuel Macron souhaite vraiment rompre avec la politique qui a été menée par François Hollande, notamment sur la question de la rigueur, de la gestion des finances de l'Etat.
Nathalie Kosciusko-Morizet, députée LR
Nathalie Kosciusko-Morizet a ajouté un deuxième point, "sensible" à ses yeux. "C'est la question du communautarisme. Quelle vision de la société, quelle place des communautés ?", s'est interrogée l'élue LR, précisant qu'elle attend aussi des explications d'Emmanuel Macron sur "les moyens de la lutte intérieure et extérieure contre le terrorisme".
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