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Vidéo Marine Le Pen s'emmêle les pinceaux au moment de défendre un amendement

La députée FN, qui devait défendre un amendement dans le cadre de l'examen du projet de loi sur la réforme du droit des contrats, s'est trompée dans ses notes. Tout est finalement rentré dans l'ordre.

Article rédigé par franceinfo
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Marine Le Pen, le 8 décembre 2017 à Nanterre (Hauts-de-Seine). (STEPHANE DE SAKUTIN / AFP)

Léger moment de flottement à l'Assemblée nationale. La députée frontiste Marine Le Pen a dû s'y reprendre à plusieurs fois pour défendre un amendement, lundi 11 décembre, après s'être emmêlée les pinceaux dans ses dossiers. L'élue du Pas-de-Calais était invitée à défendre son amendement, le numéro 12, par la présidente de séance Carole Bureau-Bonnard. "Attendez, je suis perdu dans mes articles...", a d'abord répondu la présidente du Front national, avant de prendre la parole, une feuille à la main.

Marine et ses fiches
Marine et ses fiches Marine et ses fiches (LCP/ FRANCEINFO)

"Les contrats légalement formés tiennent lieu de lois à ceux qui les ont faits. C'est un principe fondateur de notre droit des contrats qui risque, à notre avis, d'être mis à mal par la présente réforme que vous nous demandez d'adopter", a commencé Marine Le Pen. Et de poursuivre, avant de s'interrompre : "La jurisprudence n'a jamais reconnu jusqu'à présent l'obligation pour les parties ou pour le juge de réviser le contrat en cas de.... Pardon ?"

"On va y arriver"

Le compte-rendu de l'Assemblée nationale fait alors état de "murmures". Et pour cause : la présidente de séance, Carole Bureau-Bonnard, a interrogé la députée pour s'assurer qu'il s'agissait bien du bon document : "Vous avez l'amendement numéro 12 ? (...) Ça ne doit pas être celui que vous présentez." Marine Le Pen reconnaît aussitôt son erreur, dans un sourire, et bredouille le temps de retrouver le bon document. "Ah bah non mais ça, ah oui, c'est sur l'erreur de droit. Décidément, on va y arriver." L'élue FN a finalement pu défendre ce fameux amendement numéro 12, qui visait à supprimer la "notion d’erreur de droit introduite par cette ordonnance". Mais son texte n'a pas été adopté.

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