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Vidéo Marine Le Pen souhaite des poursuites contre l'Unef, "un syndicat qui commet des actes racistes"

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Article rédigé par franceinfo
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Le syndicat est pointé du doigt pour organiser des prises de parole non mixtes. "Cette pensée racialiste est une pensée séparatiste qui devrait d'ailleurs peut-être tomber sous le coup de la loi contre le séparatisme", suggère la présidente du RN.

"Il faut poursuivre" l'Unef, car c'est un "syndicat qui commet des actes racistes", a déclaré mardi 23 mars sur France Inter Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national. Le syndicat étudiant est au coeur d'une polémique depuis quelques jours en raison de l'organisation de groupes de parole non-mixtes qui fait réagir la classe politique. Elle dénonce le soutien affiché par Jean-Luc Mélenchon et Benoît Hamon à ce syndicat étudiant.

Évoquant l'organisation de réunions interdites aux personnes blanches, Marine Le Pen juge "profondément immoral ce qu'ils font. Ils rompent avec toute la tradition républicaine qui consiste dans leur esprit à séparer les gens en fonction de leur race. Je les appelle à la lecture de la Constitution française : chacun est égal devant la loi, quelle que soit sa race, quelle que soit son origine". La présidente du RN estime qu'il "faut poursuivre" les responsables de l'Unef qui ont un "fonctionnement raciste". "Cette pensée racialiste est une pensée séparatiste qui devrait d'ailleurs peut-être tomber sous le coup de la loi contre le séparatisme", ajoute-t-elle.

Le soutien de Jean-Luc Mélenchon, une "dérive"

La députée RN souligne que l'Unef a reçu notamment le soutien de Benoît Hamon et de Jean-Luc Mélenchon. "Ça en dit long sur la dérive de M. Mélenchon notamment, de soutenir ces actes racistes, je vous rappelle qu'on parle ici d'organisation d'ateliers réservés aux noirs ou interdits aux blancs", dit Marine Le Pen. De manière générale, elle se dit "plutôt pour la préservation de la liberté d'association, sauf quand il y a des appels ou des actes de violence comme c'est le cas pour les black blocks".

Interrogée par ailleurs sur l'organisation des élections régionales prévues pour le moment au mois de juin, Marine Le Pen estime qu'"il faut maintenir les régionales, on ne peut pas repousser indéfiniment les élections. S'il n'y a plus d'élections, on n'est plus dans une démocratie."

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