Cet article date de plus de deux ans.

Politique : Jordan Bardella, l'as dans la manche de Marine Le Pen

Publié
Temps de lecture : 1min
Politique : Jordan Bardella, l'as dans la manche de Marine Le Pen
Politique : Jordan Bardella, l'as dans la manche de Marine Le Pen Politique : Jordan Bardella, l'as dans la manche de Marine Le Pen (France 3)
Article rédigé par France 3 - T. Maillet, C. Motte, B. Vignais, S. Pichavant, A. Richard, N. El Abid, L. Poinsatte
France Télévisions

Fraîchement élu à la tête du Rassemblement national, Jordan Bardella a pour objectif d'emmener sa prédécesseuse à l'Élysée. 

Un président du Rassemblement national (RN) qui ne s'appelle pas Le Pen, c'est une première. Adoubé par Marine Le Pen, Jordan Bardella lui succède à la tête du parti. Sa feuille de route : porter le parti au pouvoir. Et pour cela, pas de vagues : "J’entends en toutes circonstances privilégier le sérieux, le travail, le sens de la mesure. Nous nous écarterons des discours de division, de ces nostalgies anachroniques qui font de leurs tenants la caricature que nos adversaires veulent qu'ils soient." 85 % des militants ont voté pour Jordan Bardella, mais auprès des électeurs, il y a encore du chemin à faire pour se faire connaître.

Une figure qui divise

À Bruay-la-Buissière, dans le Pas-de-Calais, où le parti a obtenu 70 % des suffrages à la présidentielle, tout le monde n’identifie pas encore le nouveau patron : "Il me dit quelque chose mais je ne saurais pas vous dire son nom." Mais la ligne politique de Jordan Bardella est déjà contestée en interne. Steeve Briois, le maire RN de Hénin-Beaumont (Pas-de-Calais), évincé de la direction, juge Jordan Bardella pas assez social et trop radical : "Je pressens une ligne plutôt droitiste avec l'union des droites, qui n'est pas très bonne politiquement si l’on veut accéder au pouvoir." En tout cas, Marine Le Pen vise bien la présidentielle et entend rester aux commandes. Jordan Bardella a donc un objectif : faire élire Marine Le Pen. Et pour cela, il doit éviter toute nouvelle polémique.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.