Marine Le Pen avait attaqué violemment les policiers et les magistrats lors de son meeting du dimanche 27 février à Nantes (Loire-Atlantique). Pour la candidate, au coeur d'une enquête pour des emplois fictifs présumés, ces fonctionnaires sont instrumentalisés par le pouvoir et luttent contre sa candidature."Inacceptable" pour les syndicats policiersLa présidente du FN a promis, entre les lignes, des mesures de rétorsion si elle est élue. Ce lundi 28 février, les syndicats policiers ont réagi. "Les propos de Marine Le Pen sont affligeants. Laisser sous-entendre que les fonctionnaires de police organisent des coups tordus, en clair des opérations de barbouzards, c'est inacceptable. Aujourd’hui, nous, on en a marre d'être stigmatisé, on en a marre d'être attaqué", témoigne Frédéric Lagache, du syndicat de police Alliance.