Emploi fictif au Parlement européen : Marine Le Pen dément avoir reconnu les faits
Marine Le Pen dément vendredi, avoir reconnu "quoi que ce soit devant des enquêteurs, que je n'ai jamais vu" dans l'affaire de l'emploi présumé fictif de son garde du corps au Parlement européen.
Marine Le Pen a nié sur France Bleu Besançon les informations publiées, vendredi 17 février, par Médiapart et Marianne, reprises par l'Agence France Presse, selon lesquelles la présidente du Front national a reconnu auprès de l'Olaf, l'organisme anti-fraude de l'UE, l'emploi fictif de son garde du corps.
"Cette dépêche AFP est un mensonge éhonté. Je n'ai jamais reconnu quoi que ce soit devant des enquêteurs que je n'ai jamais vu", a-t-elle déclaré.
Le démenti de Marine Le Pen : elle affirme n'avoir "jamais reconnu quoi que ce soit, devant des enquêteurs [qu'elle n'a] jamais vus" pic.twitter.com/72XOqSe1Fj
— franceinfo (@franceinfo) 17 février 2017
Mise en cause du salaire de son garde du corps
Médiapart et Marianne ont publié des extraits du rapport de l'organisme anti-fraude du Parlement de Strasbourg, qui met en cause les salaires versés au garde du corps de Marine Le Pen, Thierry Légier.
"Il n'y a absolument rien de fictif, ni d'emplois fictifs, ni rien de tout cela dans ce dossier" a-t-elle ajouté.
Marine Le Pen a mis en doute l'impartialité de l'organisme anti-fraude de la Commission européenne. "J'ai d'ailleurs toutes les preuves que j'apporterai en temps nécessaire, que j'ai déjà transmises à l'Olaf mais l'Olaf n'est pas une structure indépendante" a souligné la présidente du Front National. Et elle a précisé : "C'est un organisme de la Commission européenne. Donc vous vous imaginez bien que je ne suis pas dans les petits papiers de la Commission européenne".
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.