Marine Le Pen veut faire du FN, "un parti renouvelé, ouvert et efficace"
Sur le fond, Marine Le Pen s'est placée sur les traces de son père. Elle a décrit une nation "qui sombre dans le pessimisme", et des Français victimes "de propos et de violences racistes dans leur propre pays":
“Les Français sont victimes de discriminations organisées illégalement par l’état et sont même l’objet de propos ou de violences racistes dans leur propre pays. Soumises à une repentance névrotique, la nation est démoralisée, elle sombre dans le pessimisme.
La nationalité est conçue comme une situation administrative qui pour ses nouveaux titulaires ne donne que des droits. Le drapeau tricolore est brulé publiquement et remplacé par des emblèmes étrangers. Notre hymne national est sifflé par des voyous qui se comportent comme un pays conquis. La carte nationale d’identité a pris la forme d’une hideuse carte de crédit que les préfectures se plaisent à délivrer à qui la demande...”
De la même façon, elle a critiqué "l'islamisation", l'un de ses thèmes de
prédilection. L'Etat doit à ce titre selon elle “interdire l'aménagement d'horaires particuliers dans les piscines pour les femmes musulmanes ou l'introduction d'interdits religieux alimentaires” dans les cantines, affirmant que “personne ne devait
être conduit contre son gré ou à son insu à manger halal”.
Autant de thèmes que Marine Le Pen devrait reprendre pendant la campagne pour les élections cantonales, dont elle veut faire “la première étape de notre marche vers le pouvoir.”
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