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Marine Le Pen, "troisième homme" de 2012

Avec près d'un électeur sur cinq, Marine Le Pen est la surprise de ce premier tour, surpassant de 4 points les dernières estimations des instituts de sondage.
Article rédigé par
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1 min.
Franceinfo (Franceinfo)

"La
bataille de France ne fait que commencer !"
Forte de ses 18,01%,
c'est une Marine Le Pen très incisive qui s'est exprimée ce soir depuis
la salle de l'Équinoxe, dans le XVe arrondissement parisien. Renvoyant
dos à dos les deux partis finalistes, la présidente du Front national
voit dans ce résultat "le commencement du
rassemblement des amoureux de la France, et des défenseurs de son
identité".

Loin des frasques de son père, Marine Le Pen a
veillé tout au long de la
campagne à lisser son image. Une stratégie payante, puisqu'elle offre ce
soir au Front national un
électorat décomplexé. La représentante de l'extrême-droite se place à la
troisième place du premier
tour, loin devant Jean-Luc Mélenchon, le candidat du Front de gauche, 4e
avec 11,13% des suffrages.

Troisième, c'est la place que lui
donnaient à quelques jours du scrutin les instituts de sondages. Mais
ils avaient sous-estimé l'électorat frontiste : Vendredi, l'institut
Ipsos donnait 16% des intentions de vote à la présidente du FN, contre
15,5% mercredi.

Mieux que son père

Avec près d'un électeur sur cinq, Marine Le Pen
hisse le FN plus haut que son père ne l'avait jamais réussi. Le 21 avril
2002, Jean-Marie Le Pen était parvenu au second tour avec 16,9% des
suffrages exprimés. Pour sa dernière élection, en 2007, son score avait
chuté à 10,5%. A l'image de son chef, le FN apparaissait alors à bout de
souffle...

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