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Marine Le Pen parle de l'"infâme Mélenchon", sur France 2

Marine Le Pen, qui était l'invitée de France 2 mercredi matin, a parlé de l'"infâme Mélenchon qui m'a accusée de ces ignobles crimes", évoquant les propos du leader du Front de gauche lors de la tuerie de Toulouse.
Article rédigé par Pierre Magnan
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Marine Le Pen en juin à DPDA (BERTRAND GUAY / AFP)

Marine Le Pen, qui était l'invitée de France 2 mercredi matin, a parlé de l'"infâme Mélenchon qui m'a accusée de ces ignobles crimes", évoquant les propos du leader du Front de gauche lors de la tuerie de Toulouse.

La candidate du Front National à la présidentielle, Marine Le Pen, a qualifié, mercredi sur France 2 à l'émission les "4V", Jean-Luc Mélenchon d'"infâme", terme qu'elle avait déjà utilisé dimanche en meeting à Nantes. Elle entendait ainsi répondre aux accusations qu'aurait portées contre elle le candidat du Front de gauche à propos de la tuerie de Toulouse. Mme Le Pen a continué son attaque en affirmant que 'l'extrême gauche est toujours au coté des criminels et jamais des victimes".

A propos de la tuerie de Toulouse, Marine Le Pen a affirmé qu'"il y a des questions qui se posent" et s'est demandé "Merah était il un indicateur de la police".

Le "risque fondamentaliste" est "volontairement minimisé par le pouvoir en place", a déclaré mercredi Marine Le Pen, en assurant qu'il y avait dans le pays des "milliers" de "profils" semblables à celui de Mohamed Merah.

"On cherche à refermer la parenthèse Merah en disant que c'est une exception", a lancé la candidate du Front national sur France 2 à propos du tueur revendiqué de Toulouse et Montauban. Mohamed Merah n'était "absolument pas un loup solitaire. Des profils tels que celui-là, il y en a. Et il y en a, aux dires de la police même, des milliers dans notre pays", a-t-elle ajouté.

Pour la candidate du Front National, "Toulouse remet au centre de la campagne" des thèmes comme l'immigration ou l'insécurité sur lesquels, selon elle, ni Nicolas Sarkozy ni François Hollande "n'ont rien à dire".

A propos des dernières informations sur l'affaire Bettencourt, dans laquelle est cité le nom de Nicolas Sarkozy pour un éventuel financement illégal de sa campagne de 2007, Mme Le Pen a estimé que si les "faits sont avérés, ce serait gravissime". Elle s'est demandée si Ségolène Royal n'avait pas raison. L'ancienne candidate de 2007 avait estimé que Nicolas Sarkozy souhaitait être réélu pour pouvoir garder son immunité.

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