Cet article date de plus de neuf ans.

Vidéo La formule de Manuel Valls "apartheid territorial, social et ethnique" suscite la polémique

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 2min
VIDEO. La formule de Manuel Valls "apartheid territorial, social et ethnique" suscite la polémique (FRANCE 3)
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Après les attentats, Nicolas Sarkozy met fin à l'unanimité nationale. Il s'est dit être "consterné" par l'emploi de Manuel Valls du terme "apartheid" pour qualifier la fracture de la société française.

Après l'union nationale, place aux disparités politiques. En parlant d'apartheid à propos de certains quartiers lors de ses voeux à la presse, Manuel Valls a suscité un mouvement de réprobation. La formule "apartheid territorial, social et ethnique", lancée pour marquer les esprits, a suscité des réactions politiques notamment du côté de Nicolas Sarkozy. L'ancien président, habitué pourtant aux formules chocs, réplique. "Je suis consterné qu'on puisse assimiler la République française qui garantit des soins gratuits, l'école gratuite. Nous avons fait un effort considérable d'investissement dans les banlieues pour permettre une vie meilleure aux habitants de ces quartiers. On compare la République à l'apartheid, c'est une consternation", a déclaré Nicolas Sarkozy.

"Un jeu de postures"

La riposte du gouvernement n'a pas tardé. Stéphane Le Foll, porte-parole du gouvernement a déclaré : "On ne va pas discuter d'une question sur un mot parce que Nicolas Sarkozy l'aurait évoqué et à partir de là organiser un débat. Je ne comprends pas que dans ce débat où on doit être à la hauteur des enjeux, on soit dans un jeu de postures, de chamailleries".

Le Front National voit plus loin. Pour lui, Manuel Valls favorise les minorités dans les banlieues. "On ne compare pas quand on est Premier ministre de la France son pays à un régime aussi infâme que le monde entier a combattu (...)", a renchérit Florian Philippot, Vice-président du Front national.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.