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Législatives : pour le socialiste Gilles Savary, Manuel Valls "mérite d'être traité autrement"

Le  député de Gironde, invité mercredi de franceinfo, demande l'intervention d'Emmanuel Macron pour éviter que "les premiers arrivés" au mouvement En marche ! exercent "un droit de censure sur les derniers arrivés".

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Gilles Savary n'apprécie pas la façon dont la candidature de Manuel Valls du côté d'En Marche ! a été rejetée mercredi 10 mai.  (MAXPPP)

Le député PS de Gironde, Gilles Savary, a vivement réagi, sur franceinfo mercredi 10 mai, au rejet "à ce jour" de la candidature de Manuel Valls pour les législatives de la part d'En Marche !.

L'intervention du président élu réclamée 

Gilles Savary n'a pas apprécié la façon dont le mouvement En marche ! a écarté la candidature de Manuel Valls mercredi, pour les législatives. "Un ancien Premier ministre mérite d'être traité autrement, surtout qu'il est sur la même ligne politique et idéologique qu'Emmanuel Macron", déclare-t-il.

L'élu du Sud-Ouest souhaite que le président élu mette le holà ce qu'il appelle "une mesquinerie humiliante".

J'espère qu'Emmanuel Macron interviendra. On voit bien ce qui se passe, les premiers arrivés auprès d'Emmanuel Macron considèrent qu'ils ont un droit de censure et de blocage sur les derniers arrivés.

Gilles Savary, député PS de Gironde

Gilles Savary précise qu'il ne va pas candidater pour passer sous la bannière d'En marche ! pour les législatives. En revanche, il va demander au mouvement fondé par Emmanuel Macron de ne pas investir un de ses candidats en face de lui. L'inverse signifira à ses yeux, qu'"ils ont décidé de perdre un siège à l'Assemblée nationale"

Le PS menacé de "naufrage absolu" 

Interrogé sur l'état de son parti après la présidentielle, Gilles Savary estime que la position de confusion actuelle va amener le Parti socialiste "au naufrage absolu". Le député de Gironde cite ce qu'il retient des déclarations du premier secrétaire du PS, du Premier ministre et de l'ex-candidat à la présidentielle, issu de la primaire de gauche. "Jean-Christophe Cambadélis nous dit que nous serons des intermittents du vote pour et du vote contre... Bernard Cazeneuve nous dit que nous voulons la réussite de ce gouvernement, que nous adhérerons à ce gouvernement... Benoît Hamon nous dit qu'il faut se mettre en opposition radicale et se rallier à Mélenchon... Il ne reste plus rien !", explique Gilles Savary.

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