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L’UMP investit 500 candidats pour les législatives de juin

Le conseil national de l’UMP vient de faire connaître les 500 premiers noms des candidats destinés à représenter le parti du président de la République pour les législatives de juin. Parmi les surprises, il n’y aura pas de candidat opposé à François Bayrou dans les Pyrénées-Atlantiques.
Article rédigé par franceinfo
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On connaît le nom des 501 candidats qui pourront afficher le
logo UMP sur leurs affiches électorales en juin prochain. 501 noms pour 577
circonscriptions, mais cela est normal puisque l’UMP en  garde 76 sous le coude. Il s’agit en réalité
de circonscriptions dites « réservées ». Elles seront utilisées comme
monnaie d’appoint en cas de négociation avec ses alliés.

Les femmes oubliées de la distribution

Pour l’heure, sur les 501 noms connus, on notera que
seulement 28% des circonscriptions sont laissées à des femmes. C’est deux
points de plus qu’en 2007, mais c’est largement en dessous des 50% demandés
dans le cadre de la parité. Une attitude qui devrait être sanctionnée par une
lourde amende. Elle pourrait s’élever à quatre millions d’euros pour le parti
du président de la République.

Petits cadeaux entre amis ou "ennemis"

Les investitures, c’est un peu comme un message codé. Il
faut lire quelques fois entre les lignes. C’est ainsi que la convention a entériné
quelques candidatures prévisibles. François Fillon sera bien candidat dans la 2e
circonscription de Paris. Claude Guéant se présentera bien à Boulogne-Billancourt.
Son fils, François Guéant représentera l’UMP dans le Morbihan. Ou encore, l’homme
d’affaires Charles Beigbeder ira lui dans la 8e circonscription de
Paris.

Plus surprenant, avec la liste des circonscriptions où l’UMP
a décidé de ne pas mettre de battons dans les jambes "d’amis". C’est
ainsi que le parti du président de la République ne présentera aucun candidat
face au centriste Hervé Morin. Il s’agit d’une confirmation. Plus surprenant
maintenant, l’UMP n’opposera aucun candidat à François Bayrou dans les
Pyrénées-Atlantiques. Attitude commentée par le principal intéressé, qui parle
de "petit jeu parfaitement transparent qui consiste à faire croire qu’il
y aurait entente et une connivence avec l’UMP".  

 

 

 

 

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