Cet article date de plus de treize ans.

Luc Chatel, "Premier ministre" : le lapsus fait le buzz

A chaque dimanche son lapsus. Cette fois-ci, c’est au tour de Luc Chatel, ministre de l'Education nationale et porte-parole du gouvernement, de faire le buzz en se proclamant Premier ministre. C’était hier chez nos confrères de radio J. Un lapsus depuis largement repris sur le web.
Article rédigé par franceinfo
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
  (Radio France © France Info)

Après le lapsus de l’eurodéputée UMP Rachida Dati, qui confondait il y a une semaine "inflation" et "fellation", c’est au tour de Luc Chatel de faire le buzz. C’était hier sur la Radio de la communauté juive RCJ.
Interrogé sur le remaniement annoncé pour cet automne et sur son éventuelle promotion à la tête du gouvernement, la langue du ministre de l'Education nationale a fourché. "Ce qui me préoccupe, moi, c'est mon domaine ministériel. Le président de la République m'a nommé Premier ministre... ". Lapsus immédiatement rectifié par l’intéressé qui s’interrompt et poursuit " … ministre de l'Education nationale!".
Et Luc Chatel, tout en riant de son lapsus, de s’assurer que ce soit bien clair : " Il ne m'a pas nommé Premier ministre, il ne m'a pas demandé de me préparer à la fonction de Premier ministre, il m'a demandé de m'occuper de l'Education nationale", a-t-il insisté.

Le remplacement, ou non, de François Fillon à Matignon reste la grande inconnue du prochain remaniement, annoncé pour le mois de novembre. Si certains, à l’image de Jean-Louis Borloo et Michèle Alliot-Marie, briguent déjà ouvertement le poste, d’autres, comme Jean-François Copé, restent plus discrets. Quant à Luc Chatel, qui semble dans les petits papiers du président de la République, il est parfois cité lui aussi sur la liste des remplaçants potentiels.
Reste à savoir si Nicolas Sarkozy a vraiment l’intention de se séparer d’un Premier ministre qui peut se prévaloir d'une forte popularité dans sa majorité et dans l'opinion. A 18 mois de la présidentielle, pas si sûr.
François Fillon a quant à lui fait part de ses ambitions personnelles hier lors de l'émission Capital dont il était l'invité, sur M6. Le Premier ministre a affirmé que l'idée de briguer l'Elysée en 2012 était "hors sujet", souhaitant une nouvelle candidature de Nicolas Sarkozy. Pour 2017 en revanche, la question reste ouverte.

Cécile Mimaut, avec agences

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.