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Lors de l'émission DPDA, Jean-Luc Mélenchon se présente comme "le recours de la gauche"

Dernier invité de l'émission "Des Paroles et des actes", le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a de nouveau plaidé, jeudi 12 avril, pour que la BCE puisse préter directement aux États et s'est posé en recours de toute la gauche.
Article rédigé par Catherine Rougerie
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Jean-Luc Mélenchon, invité de DPDA, 12 avril 2012 (AFP)

Dernier invité de l'émission "Des Paroles et des actes", le candidat du Front de gauche, Jean-Luc Mélenchon, a de nouveau plaidé, jeudi 12 avril, pour que la BCE puisse préter directement aux États et s'est posé en recours de toute la gauche.

22h 33. David Pujadas présente Jean-Luc Mélenchon et commence par une question sur le "succès" du candidat dans les sondages et les meetings.

22h 34. Je mets de coté la petite pique sur le culte de la personnalité. Les milliers de gens qui viennent là, ne viennent pas admirer le bonhomme.

Vous êtes terribles les journalistes, vous pensez que la notoriété est un bienfait dont on jouit.

22h 36. La Vème République est un régime à bout de souffle, où tous les pouvoirs sont concentrés sur une seule personne. C'est un système archaïque.

Donc nous allons passer à la VIème république. J'ai déclenché avec le FG une mobilisation de masse pour le VIème République. Notre programme est construit sur une cohérence globale ; on ne peut le comprendre si on ne le juge que morceau par morceau.

Sur sa campagne

22h 39. Je ne suis ni grisé, ni blasé par les sondages. Oui, je suis content (de voir la mobilisation, ndlr).

22h 41. Dorénavant, j'ai la maîtrise complète de mon agenda médiatique.

22h 43. Ce que tout le monde peut observer, c'est qu'au fur à mesure que je progresse, toute la gauche augmente. Ce qui compte pour moi, c'est quand je vois ces milliers de gens, cette grande ressource. Je continuerai sur mon cap. Je suis le recours à gauche.

Si je ne gagne pas cette fois, personne ne pourra se débarrasser des millions de gens qui viennent de converger sur un programme qu'ils ont ensemble.

Cette campagne est invraisemblable parce que M. Sarkozy a passé sont temps à défiler.

Que va-t-il passer là ? Le 7 mai au matin, la finance internationale va attaquer la France

La vraie question est la suivante : qui a une vraie stratégie ? Qui n'en a pas ?

Sur l'immigration

Sur des propos de Georges Marchais appelant à "stopper l'immigration officielle et clandestine", M. Mélenchon s'est exclamé : "Vous me lâchez avec Georges Marchais", "paix aux morts!".

Nous avons fabriqué des milliers de clandestins en multipliant les embûches pour le renouvellement des papiers.

Donner des papiers, c'est protéger la législation sociale, tout simplement.

Sur l'économie

22h 52. Je défends l'idée que la BCE puisse préter directement aux Etats sans passer par les banques privées. J'ai tellement raison que si la BCE l'avait fait, la Grèce n'aurait pas plongé comme elle l'a fait.

La BCE a prêté mille milliards d'euros aux banques privées. Où sont-ils ? Envolés dans la spéculation, hors de l'économie réelle.

Quand je vais voir les autres pays européens, qui suis-je ?

22h 54. On ne fait pas l'Europe sans nous.

Sur la réforme fiscale

22h 55. Je suis contre l'accumulation sans limites de la richesse. Quand on me dit les talents s'en iront. Non.

Je n'aurai aucun état d'âme à prendre 170.000 euros à Omar Sy sur les 200.000 euros mois qu'il a gagné l'année dernière.

Le vrai débat est : est-ce qu'il y a des limites ?

22h 58. Qu'est-ce que vous pensez du rapport de 1 à 20 (des salaires, ndlr) dans votre propre entreprise.

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