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Loire : le Parti communiste demande au maire de Firminy, condamné pour agression sexuelle, de démissionner de ses mandats

Jeudi, Marc Petit a été condamné pour "agression sexuelle" à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne.

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Radio France
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Marc Petit, le maire de Firminy, sortant des locaux de la police judiciaire de Saint-Étienne.  (ANGY LOUATAH / RADIO FRANCE)

La sénatrice de la Loire et porte-parole du Parti communiste, Cécile Cukierman, a appellé vendredi sur France Bleu Saint-Étienne Loire, le maire de Firminy (Loire), à quitter tous ses mandats. Jeudi, Marc Petit (PCF), a été condamné pour "agression sexuelle" à un mois de prison avec sursis par le tribunal correctionnel de Saint-Étienne. Le Parti communiste demande qu'il quitte tous ses mandats, à savoir celui de maire de Firminy, de vice-président de Saint-Étienne Métropole en charge des Transports, et de conseiller départemental, précise France Bleu Saint-Étienne Loire.

"On ne peut pas jouer avec la démocratie"

"Quand on est condamné on se doit par respect pour la fonction, pour la democratie de démissionner, de remettre ses mandats. Parce que la population ne comprendrait pas qu'un personne condamnée continue d’exercer ses différents mandats. [...] Les faits sont graves, ils sont posés. On ne peut pas jouer avec la démocratie", a déclaré Cécile Cukierman.

L'élu a été jugé pour avoir touché la poitrine d'une employée du conseil départemental du Puy-de-Dôme, à l’été 2016, lors d’un voyage organisé en Turquie pour l'examen des candidatures au patrimoine mondial de l'Unesco de la Chaîne des Puys et de l’œuvre de Le Corbusier à Firminy.

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