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Les sénateurs communistes votent contre deux textes : "pas d'inquiétude" (gouvernement)

Le gouvernement est décidemment malmené par le Parlement. Un texte de loi sur l'énergie a été retoqué en séance, un autre sur la programmation budgétaire rejeté en commission. Pour en parler, Alain Vidalies, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement. Il n'est ni surpris, ni inquiet.
Article rédigé par Catherine Pottier
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Franceinfo (Franceinfo)

En 24h, le Parlement a rejeté
deux propositions de lois. En séance : la loi sur l'énergie. En commission : la
programmation budgétaire 2012-2017
. Dans les deux cas, une
alliance de circonstance entre les sénateurs communistes et les sénateurs
UMP-UDI.

Sur France Info , Alain
Vidalies, le ministre délégué chargé des relations avec le Parlement, a déclaré
qu'il n'y avait "pas d'inquiétude et pas de surprise" . Il explique :
"Les communistes ont une position qui est claire " et se demande, "je
ne vois pas pourquoi tout le monde est surpris aujourd'hui
".

Alain Vidalies estime que la
position des communistes -être avec la majorité présidentielle mais pas avec la
majorité gouvernementale- est singulière et doit être "respectée ".
Les communistes "ne sont pas au gouvernement et naturellement ils
défendent leurs positions. Nous avons des divergences et ces divergences s'expriment
".

"Il n'y aucun danger,
on est dans une situation meilleure qu'en 1981 et 1997" (Alain Vidalies)

La possibilité d'un échec
avait déjà été calculée par le gouvernement selon Alain Vidalies, "on
savait très bien qu'il y aurait cette difficulté
". Dans l'Histoire,
rappelle le ministre délégué, la situation politique était parfois plus
compliquée, "quand la gauche a été au pouvoir autrefois, en face d'elle,
elle avait toujours un Sénat de droite, donc on préfère avoir le Sénat qu'on a
aujourd'hui
".

Le gouvernement, qui entend le PCF dire qu'il n'est pas écouté, est tout à fait ouvert à le rencontrer encore plus que ce n'est actuellement le cas, selon Alain Vidalies.

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