: Vidéo Un Bangladais "réfugié climatique" : "La maîtrise de nos frontières" n'appartient pas "à des juges”, proteste Bruno Retailleau
Le sénateur LR conteste la décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux, qui a pris en compte du critère climatique pour annuler l'obligation de quitter le territoire d'un réfugié bangladais qui souffrait d'une maladie respiratoire.
"La maîtrise de notre territoire, de nos frontières, n'appartient pas à des juges", a déclaré Bruno Retailleau, président du groupe Les Républicains au Sénat, jeudi 14 janvier sur franceinfo, pour contester une décision de la cour administrative d’appel de Bordeaux. Le 18 décembre, celle-ci a pris en compte du critère climatique pour annuler l'obligation de quitter le territoire d'un réfugié bangladais qui souffrait d'une maladie respiratoire.
"Avec cette décision, on ouvre la porte à des centaines de millions de personnes", a critiqué Bruno Retailleau, "la maîtrise de nos frontières appartient au peuple et non pas à des juges". "Si on admet ça dans nos normes internes en France, que tous ceux qui sont asthmatiques ou qui peuvent souffrir de la pollution dans le monde, on ouvre la porte à des centaines de millions de personnes, affirme le sénateur de la Vendée. Ce que je veux dire, c'est que la maîtrise de notre territoire, de nos frontières, elle appartient à la décision, parce que nous sommes en démocratie, au peuple et non pas à des juges qui doivent juger au nom du peuple, mais pas au nom de leur propre idée de la justice. Sur cette question des réfugiés climatiques, la loi ne dit pas que vous pouvez obtenir le statut de réfugié parce que vous avez un problème climatique dans votre pays. Elle ne le dit pas du tout", a affirmé Bruno Retailleau.
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