: Vidéo Gouvernement d'Edouard Philippe : la droite tente de minimiser l'impact des désertions dans son camp
Le premier gouvernement du quinquennat Macron affiche la prise de trois membres du parti Les Républicains. Mais à droite, on tente de sauver les apparences et de relativiser.
Ils sont trois Républicains à avoir rejoint le premier gouvernement Macron. Edouard Philippe débute à Matignon, Bruno Le Maire arrive à la tête de Bercy et Gérald Darmanin devient ministre de l'Action et des Comptes publics. Mais ces trois prises à droite ne manquent pas de faire grincer des dents. La stratégie des Républicains, interrogés dans de nombreux médias depuis cette annonce, est clairement de minimiser l'impact de ces débauches sur le parti.
Certains préfèrent les places à leurs convictions. On le regrette.
Eric Ciotti, secrétaire général adjoint des Républicains
Le soir suivant l'annonce du gouvernement, le député LR des Alpes-Maritimes et secrétaire général adjoint du parti, Eric Ciotti, affirmait sa déception : "Certains préfèrent les places à leurs convictions. On le regrette." Le sénateur François Baroin évoque, dès le lendemain, sur RTL, des "intérêts personnels". Le président du Sénat Gérard Larcher tacle les déserteurs sur Radio Classique. Selon lui, ils feraient partie d'un "gouvernement temporaire", jusqu'aux résultats des législatives. Autant d'éléments de langage qui ne cachent pas pour autant l'amertume des ténors de la droite.
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