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Vidéo Sarkozy : "Je ne suis pas sûr que les Américains étaient très rassurés après l'élection de Hollande" en 2012

Publié le 10/11/2016 09:04 Mis à jour le 10/11/2016 09:19

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Nicolas Sarkozy : "Les Américains non plus n'étaient pas très rassurés après l'élection de François Hollande Nicolas Sarkozy compare l'élection de Donald Trump à celle de François Hollande (FRANCE 2)

franceinfo

France Télévisions

Le candidat à la primaire à droite était l'invité des "4 vérités" de France 2. Il a dressé un parallèle entre l'élection de Donald Trump aux Etats-Unis et celle de François Hollande en France en 2012.

Faut-il avoir la gueule de bois au lendemain de l'élection de Donald Trump à la présidence américaine ? Pour Nicolas Sarkozy, la réponse est non. Invité des "4 vérités" de France 2 jeudi 10 novembre, le candidat à la primaire à droite a dressé un parallèle entre les résultats de la présidentielle américaine et ceux de l'élection française de 2012.

Vous savez, quand les Américains se sont réveillés après que nous ayons élu François Hollande, qui proposait une taxe à 75% [sur les très hauts revenus], je ne suis pas sûr qu'ils aient été très rassurés aussi !

Nicolas Sarkozy
aux "4 Vérités"

L'ancien président, qui dit ne pas se reconnaître "dans les outrances" de Donald Trump, a toutefois martelé qu'il était nécessaire de respecter les résultats du scrutin américain.

"Quelqu'un qui pose la question de l'immigration n'est pas frileux"

Quant à savoir s'il était nécessaire de tirer des leçons de l'élection du milliardaire pour la primaire à droite en France, Nicolas Sarkozy a renvoyé la balle à la presse. "Ça ne rebat pas les cartes, ça rebat vos commentaires ! Vous vous êtes trompés en déniant la réalité", a-t-il lancé à l'encontre de la journaliste Caroline Roux.

Et de se poser en candidat du "parler vrai". "Quelqu'un qui pose la question de l'immigration en France n'est pas un frileux, quelqu'un qui dit que la France a besoin de frontières n'est pas un nationaliste, et quelqu'un qui exprime sa colère au moment du vote n'est pas un populiste ! Combien de fois faudra-t-il vous expliquer la même chose ?"