: Vidéo Présidentielle : Gérard Larcher plaide pour une primaire à droite, "seule méthode" pour "départager" les candidats

"Je dis à ceux qui ne sont pas favorables à la primaire : proposez-nous autre chose !", a lancé Gérard Larcher, président LR du Sénat, mardi 31 août sur France Inter. Dans un entretien lundi au Parisien [article payant], l'ancienne ministre de la Justice, Rachida Dati, a demandé aux Républicains de "fermer l'hypothèse de la primaire" et de se retrouver "derrière un seul candidat en janvier".

"Quand il y a pluralité de candidatures, je ne connais qu'une seule méthode, c'est de départager ces candidats."

Gérard Larcher, président LR du Sénat

à France Inter

"C'est ce que nous devons mettre maintenant en place de manière effective", a-t-il répondu, même s'il a admis qu'il n'était pas "un fanatique" de la primaire. Lors d'un congrès, le 25 septembre, LR tranchera sur l'organisation ou non d'une primaire, avec pour but de désigner son candidat fin novembre.

"Tout le monde est d'accord, Xavier Bertrand le premier, pour qu'il n'y ait qu'un seul candidat ou une seule candidate", a ajouté le président LR du Sénat. S'il ambitionne de porter les couleurs de la droite à la présidentielle, le président ex-LR des Hauts-de-France refuse toujours de se soumettre à une primaire. Valérie Pécresse, Michel Barnier, Éric Ciotti, Philippe Juvin et Denis Payre se sont eux déjà placés sur la ligne de départ.

Zemmour "c'est non"

Gérard Larcher s'est également opposé frontalement à une éventuelle participation d'Éric Zemmour à une primaire de la droite. "Pour moi, c'est non", a-t-il affirmé. "Nous ne partageons pas les mêmes valeurs, le même regard sur la société", a-t-il expliqué. Les soutiens du polémiste entretiennent le flou sur son éventuelle participation à une primaire de la droite, pour laquelle chaque candidat doit réunir 250 signatures. L'ancien patron de LR Laurent Wauquiez "renonce, la voie est libre pour Éric Zemmour!", a ainsi écrit vendredi dans un communiqué l'association des Amis de Zemmour.