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Vidéo Face au problème sécuritaire, Jean-François Copé veut "réarmer la France"

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Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le candidat à la primaire de la droite prône le recrutement massif de forces de l'ordre et le recrutement des fonctionnaires avec des contrats de courte durée.

Jean-François Copé, candidat à la primaire de la droite et du centre, a estimé vendredi 22 juillet, dans une interview accordée à Europe 1, que face "au terrorisme et à la délinquance" qui menacent le pays, "il faut réarmer la France" : "Ça veut dire ne pas craindre d'embaucher 50 000 effectifs de police gendarmerie, de magistrats, et comme on ne peut pas payer des fonctionnaires, (...) la seule solution c'est de supprimer l'emploi à vie dans la fonction publique pour les nouveaux entrants", a-t-il prôné.

Pour réduire les dépenses, alors que "33% de nos dépenses sont consacrées au social et 3% à la sécurité", Jean-François Copé souhaite notamment "supprimer l'aide médicale d'Etat", réformer les retraites, revoir le modèle d'indemnisation du chômage ou faire fusionner départements et régions.

Nicolas Sarkozy dans le viseur

Le maire Les Républicains de Meaux (Seine-et-Marne) a profité de l'émission pour tancer à nouveau Nicolas Sarkozy. Mardi déjà, il avait estimé que l'Etat était "absent sur la sécurité intérieure et extérieure depuis trente ans", et s'était fait tancer par Nicolas Sarkozy, qui avait rétorqué: "On ne peut pas laisser dire que depuis 20 ans droite et gauche, c'est pareil".

"Nicolas Sarkozy a toujours beaucoup de mal a supporter qu'on ne soit pas tout à fait d'accord avec lui. Bien sur que la gauche et la droite ce n'est pas pareil (...) mais on ne peut pas oublier non plus que nous avons été battus à l'élection présidentielle en 2012", a lancé l'ancien secrétaire général de l'UMP.

"Cette primaire va avoir lieu entre ceux qui défendent, comme c'est mon cas, une droite décomplexée, pas du tout une droite extrémiste mais une droite qui ne veut plus que la main tremble (...) et une droite plus tiède", a-t-il poursuivi, se réjouissant d'avoir déjà réuni "les 250 parrainages de maires" et ceux des parlementaires nécessaires pour concourir.

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