: Vidéo Chômage : "Si j'étais certain de faire aussi mal, je ne serai pas candidat", réagit Alain Juppé
Le maire de Bordeaux, candidat à la primaire à droite, était l'invité de France Inter mardi. Il a commenté la nouvelle hausse du chômage en août.
"Un échec désastreux." C'est par ces mots qu'Alain Juppé a qualifié, mardi 27 septembre, au micro de France Inter, la nouvelle hausse du chômage. Le nombre de demandeurs d'emploi a augmenté de 1,4% au moins d'août. Le candidat à la primaire de droite a commenté ces résultats : "50 000 demandeurs d'emploi supplémentaires, 16 000 radiés des listes pour formation alors qu'on sait très bien que malheureusement ces formations n'aboutissent que très rarement."
"C'est un échec, a martelé le maire de Bordeaux. Et je vous rappelle l'engagement de François Hollande : 'Si je n'inverse pas la courbe du chômage, je ne serai pas candidat.' C'est à lui maintenant de prendre ses responsabilités." Ferait-il mieux s'il parvenait au pouvoir ? "Si j'étais certain de faire aussi mal, je ne serai pas candidat", répond le candidat à la primaire à droite.
"Ce sont les entreprises qui créeront des emplois"
"Depuis des années, on a tout misé sur le partage du travail : c'est un échec. Et ensuite sur la multiplication des emplois aidés qui ne sont pas des emplois productifs, a dénoncé Alain Juppé. Il faut remettre l'entreprise au cœur des politiques économiques, remettre nos entreprises en situation de compétitivité et c'est elles qui créeront des emplois, tout particulièrement les artisans, les commerçants, les TPE, les PME. Ça sera ça ma priorité."
Il a enfin prôné la baisse des indemnités lorsque le chômage se prolonge : "90% des chômeurs cherchent vraiment de l'emploi, mais il y en a qui trichent – c'est ce qu'on appelle la 'permittence', on travaille pour avoir ses droits, puis on se met au chômage, puis on revient. Il faut stopper ça parce que c'est en train de miner notre système social et c'est la raison pour laquelle si le marché du travail retrouve des couleurs, il faudra aller vers la dégressivité des indemnités."
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