Propos sur les "lobbies sionistes" : Jean-Frédéric Poisson n'est pas exclu de la primaire par la Haute autorité
La Haute autorité de la primaire à droite a estimé mercredi que Jean-Frédéric Poisson a donné suffisamment d'explications, notamment en déclarant publiquement qu'il condamnait "avec la dernière énergie toute forme d’antisémitisme".
La Haute autorité de la primaire à droite a décidé mercredi 26 octobre de ne pas exclure le candidat Jean-Frédéric Poisson après ses propos sur Hillary Clinton. Il avait estimé que la "proximité" d'Hillary Clinton avec les "super-financiers de Wall Street et sa soumission aux lobbies sionistes (étaient) dangereuses pour l'Europe et la France".
La Haute autorité qui avait été saisie par Nathalie Kosciusko-Morizet, elle aussi candidate à la primaire, considère qu'"il n'y a pas lieu de statuer sur [cette] demande". Elle estime que Jean-Frédéric Poisson a donné suffisamment d'explications, notamment en déclarant publiquement qu'il condamnait "avec la dernière énergie toute forme d’antisémitisme".
Poisson soutient de Le Pen ?
Mais elle rappelle au président du Parti chrétien-démocrate qu'il est tenu comme tous les candidats à la primaire "au respect de l’engagement qu’il a souscrit de soutenir publiquement le candidat à la présidence de la République désigné à l’issue de la primaire, et de prendre part à sa campagne".
Jean-Frédéric Poisson s'est dit plus proche sur certains sujets de la députée Front national Marion Maréchal-Le Pen que de son adversaire Nathalie Kosciusko-Morizet. Il appelle à "en finir avec le cordon sanitaire" autour de l'extrême droite.
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