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Primaire à droite : Nicolas Sarkozy éjecté dès le premier tour

L'ancien chef de l'Etat a reconnu sa défaite, dimanche, dans une allocution depuis son QG de campagne.

Article rédigé par Ilan Caro
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Nicolas Sarkozy, le 17 novembre à Paris, lors du troisième débat de la primaire. (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

La défaite est sévère pour l'ex-président de la République. Nicolas Sarkozy, troisième à l'issue du premier tour de la primaire à droite, dimanche 20 novembre, ne sera même pas à l'affiche du second tour dimanche prochain, qui opposera Alain Juppé à François Fillon.

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Son score

Selon des résultats provisoires portant sur 89,3% des bureaux de vote, Nicolas Sarkozy n'obtient que 20,7% des suffrages, bien en dessous du niveau qu'il pouvait espérer selon les sondages. La défaite est particulièrement sévère pour l'ancien président, qui dépasse à peine les 15% dans son fief, le département des Hauts-de-Seine.

Ce que disaient les sondages

Contrairement à ceux de ses deux principaux rivaux Alain Juppé et François Fillon, les sondages ont été relativement stables pour Nicolas Sarkozy. Depuis son entrée en campagne, l'ancien président a occupé la deuxième place, derrière Alain Juppé et devant François Fillon, oscillant entre 24 et 37%. Il est finalement bien en deçà.

Ce qu'il va faire pour le second tour

Dans une allocution prononcée peu après 22 heures, Nicolas Sarkozy a reconnu sa défaite. Beau joueur, il a salué un scrutin qui s'est déroulé "dans la dignité et sans contestation majeure", avant de féliciter ses concurrents François Fillon et Alain Juppé.

L'ancien président a, dès dimanche soir, indiqué qu'il votera pour son ancien Premier ministre. "J'ai beaucoup d'estime pour Alain Juppé, mais les choix politiques de François Fillon me sont plus proches, a-t-il expliqué. Les électeurs qui m'ont fait confiance sont libres de leur décision. Je leur demanderai cependant de ne jamais emprunter la voie des extrêmes, la France mérite tellement mieux que le choix du pire."

Cet échec signe-t-il la fin de son engagement en politique ? L'ancien président a pris soin, dans cette campagne, de ne prononcer aucune parole définitive à ce sujet. Mais après son revers en 2012, ce nouvel échec, dès le premier tour, hypothèque ses possibilités de peser encore dans sa famille politique. "Il est temps pour moi d'aborder une vie avec plus de passion privée et moins de passion publique", a-t-il d'ailleurs lancé à ses soutiens, dimanche soir lors de son allocution, conclue d'un sobre "au revoir à tous".

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