Cet article date de plus de huit ans.

Primaire à droite : les trucs des petits candidats pour une campagne à bas coût

Après les favoris de la primaire à droite, c'est au tour des petits candidats de faire leur rentrée. Derrière Alain Juppé, Nicolas Sarkozy, François Fillon ou Bruno Le Maire, ils ont d'autant plus de mal à exister qu'ils ont souvent peu de moyens...

Article rédigé par Yannick Falt, franceinfo
Radio France
Publié
Temps de lecture : 1min
Le siège du parti Les Républicains, à Paris, en 2015. (MAXPPP)

Faire campagne pour la primaire, ce n'est vraiment pas facile quand on n'a pas le pactole des poids-lourds, environ deux à trois millions d'euros. La mission est d'autant plus compliquée que le parti ne donne rien. Au PS en 2011, c'était 50.000 euros par candidat. Les concurrents moins connus doivent rivaliser d'imagination.

Un camping-car pour Mariton

Hervé Mariton dispose d'un budget de 300.000 euros. La faiblesse du montant s'accompagne d'une obsession : la réduction des coûts comme cet été par exemple pour la tournée de ses partisans en Méditerranée. 

Mon camping-car, je le rejoignais à partir d'une base arrière qui était tout simplement chez mes beaux-parents à côté de Grasse

Hervé Mariton

Et il va continuer à éviter l'hôtel : "Ce samedi, je serai à La Baule (Loire-Atlantique) et le lendemain en Mayenne. Et bien un ami à moi va m'amener en Mayenne et va me loger chez lui."

Hervé Mariton fait sa rentrée au siège du parti Les Républicains (LR) à Paris ce jeudi. Et c'est gratuit.

Un plan pour Myard, une valise pour Morano

La gratuité et la recherche du moindre coût, ce sont aussi les préoccupations de Jacques Myard, député des Yvelines. Son budget est de 10.000 euros, soit 300 fois moins que les favoris. "Soit je me réunis, dit-il de façon amusée, au local de la fédération quand il est assez grand, ça été le cas à Marseille et à Lyon. Soit dans un café où en payant nos consommations, nous pouvons discuter dans une grande salle, à une heure adéquate".

Jacques Myard reconnaît utiliser son indemnité de parlementaire pour financer en partie sa campagne.

Nadine Morano, elle, se rend à ses meetings avec son propre décor et son kit de campagne. Ce sont des formulaires de dons et de parrainages calés dans une valise.

Les trucs des petits candidats de la primaire à droite pour une campagne à bas prix : un reportage de Yannick Falt

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.