Cet article date de plus de sept ans.

Primaire à droite : les petits caprices des candidats avant le premier débat télévisé

Les lieutenants de chaque concurrent se sont retrouvés à TF1 pour caler les conditions du premier débat télévisé qui se tiendra le 13 octobre prochain.

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2 min
Les huit candidats à la primaire à droite. (AFP / FRANCEINFO)

Chaque détail compte avant le premier grand rendez-vous de la campagne. En perspective du premier débat qui opposera les huit candidats à la primaire à droite le 13 octobre, les lieutenants de chacun des concurrents participaient à une réunion à TF1, le diffuseur, lundi 19 septembre, pour caler la mise en scène et les temps de parole.

Pour ne favoriser personne, ils ont procédé à un tirage au sort pour déterminer la place de chacun sur le plateau. Nicolas Sarkozy a décroché la place très convoitée du milieu. François Fillon sera tout à droite et Bruno Le Maire à son opposée. Jean-François Copé parlera en premier alors qu'Alain Juppé clôturera le débat.

Mais d'autres détails ont fait l'objet d'âpres discussions. Franceinfo revient sur les demandes et exigences de chacun.

Pas d'arrivées filmées pour les candidats 

Pour rendre ce rendez-vous plus moderne, TF1 souhaitait filmer les candidats dans leur voiture, durant le trajet qui devait les conduire jusqu'au plateau. Une nouveauté qui n'a pas séduit les intéressés. Si certains, qui conduisent eux-mêmes, n'étaient pas contre, d'autres, qui ont des chauffeurs, étaient plus réticents, selon Le Parisien.

Argument officiel pour balayer l'idée : les candidats doivent se concentrer et "le débat est suffisamment fort pour éviter les petits gadgets". Ils seront finalement filmés dès leur arrivée, dans les couloirs de la chaîne, malgré l'opposition de François Fillon qui estime que le cadre est trop "glauque", rapporte encore le quotidien.

Des pupitres opaques

Le décor a son importance pour les candidats et les divergences se concentrent surtout sur le pupitre. Alain Juppé n'a pas voulu que les caméras s'attardent sur le sien, de peur que les spectateurs ne voient ses fiches. Pour Nicolas Sarkozy, le pupitre ne doit pas être transparent. "J'imagine que c'est par ce qu'il aura un marchepieds", glisse un de ses concurrents au Parisien.

Pas de fiche de présentation des candidats 

L'idée de présenter chaque candidat avec une sorte de CV, diffusé lors de sa présentation, n'a pas convaincu. Elle devait lister son âge, son mandat le plus important et celui en cours. Finalement, ce sera au présentateur, Gilles Bouleau, de lire le pedigree de chacun à l'antenne.

Pas de questions des internautes

Pas question de répondre aux internautes après l'émission. Les candidats ont refusé de rester quelques minutes de plus après l'émission pour répondre aux interrogations postées sur Facebook. Seuls NKM et Jean-Frédéric Poisson étaient partants. Mais selon un lieutenant de Nicolas Sarkozy, "après plus de deux heures de débat, il y a de la fatigue, de la relâche".

Des interventions de 50 secondes maximum

TF1 a aussi ses exigences et elles ne sont pas négociables. Quinze minutes, c'est le temps maximum auquel aura droit chaque candidat durant l'émission. Mais attention, ils ne devront pas dépasser les 50 secondes à chaque intervention. Si c'est le cas, un signal lumineux les rappellera à l'ordre. Car l'émission ne doit pas dépasser les 2h20. "TF1 veut mettre New York section criminelle à 23 heures", déplore un proche d'un candidat dans Le Parisien.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.