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Primaire à droite : François Fillon a "la conviction" qu'il se qualifiera pour le second tour

François Fillon était l'invité de "Questions politiques" sur franceinfo ce dimanche. Il s'est prononcé sur ses chances de se qualifier pour le second tour de la primaire à droite.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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François Fillon était l'invité de Questions Politique sur France Inter, franceinfo et Le Monde, dimanche 6 novembre 2016. (RADIO FRANCE)

Invité dimanche 6 novembre de l'émission "Questions politiques" sur France Inter, franceinfo et avec le journal Le Monde, François Fillon s'est dit convaincu d'arriver à se qualifier pour le second tour de la primaire de la droite et du centre.

"Ma conviction depuis le début, c'est que je serai au second tour. Je le sens par rapport à des capteurs de terrain", a-t-il affirmé. François Fillon a appelé à se méfier des sondages, qui le donnent actuellement troisième, derrière Alain Juppé et Nicolas Sarkozy. "Personne ne sait quel est le corps électoral de la primaire", a-t-il insisté.

"On voit beaucoup de unes avec Juppé et Sarkozy, mais ce n'est pas ce que je sens", a-t-il déclaré. "C'est juste un indicateur comme les autres, mais les livres d'Alain Juppé ne se vendent pas !"

François Fillon a également jugé "digne" et "correct" le climat dans lequel se déroule la primaire. "J'espère que ça va continuer."

La progression du FN poussée par l'échec des politiques conduites

L'ancien Premier ministre s'est aussi exprimé sur la montée du Front National. Il a estimé que le FN progressait "parce que les politiques qu'on a conduites ont échoué."

L'ancien Premier ministre a réaffirmé que la rupture promise par Nicolas Sarkozy lors de la campagne électorale de 2007 n'avait pas eu lieu. "Le programme qu'on a défendu n'était pas un programme de rupture en réalité", a déclaré François Fillon. "C'était un programme fait pour gagner le premier tour de l'élection présidentielle. Il y avait beaucoup de concessions par rapport à nos convictions. On n'a jamais promis de supprimer les 35 heures, ou de réformer la fiscalité."

"Le front national n'explose pas que sur la question des migrants", a ajouté le député de Paris. "Il explose parce que les Français ont le sentiment que leurs conditions de vie se dégradent et que les promesses qu'on leur fait ne sont pas tenues."

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