"La droite française n'a jamais été aussi prête pour 2017" selon Thierry Solère, président de la commission d'organisation de la primaire de la droite

Le président de la commission d'organisation de la primaire de la droite, Thierry Solère, s'est félicité du succès du scrutin, lundi 28 novembre sur franceinfo. Pour lui, 4,3 millions de votants, "c'est une réussite politique, démocratique. (...) On a réussi à mobiliser énormément de monde, face à une gauche divisée, avec un bilan désastreux, et face à un Front national très élevé. Les Français ont compris l'intérêt de cet exercice, car c'est peut-être le prochain président de la République qui a été choisi hier".

Thierry Solère s'est dit confiant pour la suite des échéances. "Maintenant, il va falloir faire une campagne. Mais la droite a montré qu'elle savait aussi se rassembler. Quatre millions et demi de Français se sont mobilisés, ils ont aussi apporté un soutien financier" explique Thierry Solère.

A cinq mois de l'élection présidentielle, il estime que toutes les conditions sont réunies, pour aborder cette échéance "d'une manière sereine et concentrée". "Nous avons toujours eu deux candidats à la présidentielle. On ne pouvait plus se le permettre. Là, on a réussi cet exercice démocratique." affirme Thierry Solère.

Soutenir François Fillon sans arrière-pensée

Il assure également que tous les anciens candidats à la primaire vont désormais se rassembler derrière François Fillon. "Il faut arriver avec les idées claires et un programme ambitieux. Aujourd'hui, la droite est en ordre de marche, elle a son leader pour la présidentielle, et c'est François Fillon. Ce score et cette mobilisation lui donnent un élan absolument formidable pour appréhender l'échéance du printemps prochain."

Thierry Solère porte, en revanche, un jugment sévère sur la gauche, qui doit à son tour organiser une primaire pour désigner son candidat à la présidentielle. "Quand on n'a plus de résultats et que, en plus, on est plusieurs sur la ligne de départ, on n'est même pas au second tour. Je ne m'en réjouis pas. La seule chose qui m'importe, c'est qu'on aide tous François Fillon, sans arrière-pensées ni petits calculs. La droite française n'a jamais été aussi prête pour 2017", conclut le président de la commission d'organisation.