: Vidéo Premier ministrable : "Plus vous parlez d'Élisabeth Borne, plus vous la flinguez", estime Renaud Muselier
Invité du 8h30 de franceinfo, Renaud Muselier s'est exprimé sur la personnalité qui pourrait devenir Premier ministre du nouveau gouvernement d'Emmanuel Macron.
"Plus vous parlez d'Élisabeth Borne, plus vous la flinguez", a déclaré mardi 3 mai sur franceinfo le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur Renaud Muselier, interrogé sur la possibilité pour Emmanuel Macron de nommer une femme au poste de Premier ministre. "Si vous parlez d'une femme de gauche, il n'y en a pas 50 capables", a-t-il toutefois reconnu. "Techniquement, humainement, c'est facile avec elle. Mais il faut arrêter d'en parler."
Quel Premier ministre ? ➡️ "Vous allez encore attendre”, sourit Renaud Muselier, qui “aime beaucoup Mme Borne”. “Il est maître des horloges pendant que les autres se battent pour savoir quelles circonscriptions ils ont pour survivre.” pic.twitter.com/6OlEzV6Xpk
— franceinfo (@franceinfo) May 3, 2022
"Vous allez encore attendre", prévient l'ex-LR, désormais soutien du président de la République. "Emmanuel Macron n'est pas encore président. Une fois qu'il sera investi, avant le 13 mai, il présentera son Premier ministre, puis un gouvernement." Selon Renaud Muselier, c'est entre le 10 et le 20 mai qu'Emmanuel Macron va construire sa majorité et son gouvernement pour "structurer les 5 ans qui viennent", "ou en tout cas la période jusqu'au législatives".
Situation de la droite ➡️ "On a une porosité en permanence entre la droite extrême et l’extrême droite”, dénonce Renaud Muselier, qui n’adhérera “jamais à En Marche”. “Je ferai campagne pour qu’[E. Macron] ait une majorité stable.” pic.twitter.com/Ea2CwMPLSW
— franceinfo (@franceinfo) May 3, 2022
Renaud Muselier fera d'ailleurs campagne pour ces élections des 12 et 19 juin prochains "pour une majorité stable". "Je combattrai ceux qui nous ont amené dans cette situation où vous ne savez pas qui est de droite extrême ou d'extrême droite." Actant "trois courants de pensée" entre Emmanuel Macron, Jean-Luc Mélenchon et Marine Le Pen, il appelle ses anciens collègues du parti Les Républicains, qui a "multiplié les erreurs", à soutenir le président de la République. "On traverse des crises majeures aujourd'hui et on n'a pas besoin d'une crise politique supplémentaire".
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