Politique : la rentrée en ordre dispersé des Républicains
Les Républicains ont fait leur rentrée politique, le weekend des 31 août et 1er septembre, à La Baule (Loire-Atlantique) sans chef ni cap à suivre. De nombreuses absences ont été constatées. Une situation compliquée à six mois des élections municipales.
Les Républicains avaient placé cette rentrée sous le signe du renouveau et du rassemblement, mais la plupart des ténors du parti, comme Éric Woerth ou encore Christian Estrosi, ont boudé le rendez-vous, prévu à La Baule (Loire-Atlantique) samedi 31 août et dimanche 1er septembre. Le président du Sénat, Gérard Larcher, croit encore en l'avenir du parti et fustige au passage ceux qui quittent le navire. Renoncer n'est pas non plus dans le vocabulaire de Bruno Retailleau, mais pour lui, la confiance passe par les idées.
Réussir ou disparaître ?
À la dérive, Les Républicains se cherchent aujourd'hui un chef, une incarnation depuis le départ de Laurent Wauquiez après la débâcle aux élections européennes. Ils sont trois à briguer la place : les députés Julien Aubert et Guillaume Larrivé, et le favori, Christian Jacob, patron des députés LR à l'Assemblée nationale. Loin de ces querelles internes, Valérie Pécresse, qui a claqué la porte du parti, a fait sa rentrée en Corrèze, sur les terres chiraquiennes. À la tête de son mouvement, elle en appelle à une droite moderne. À six mois des élections municipales, Les Républicains cherchent un nouveau souffle. Une nouvelle déroute signerait pour beaucoup la disparition du parti.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.