Les Républicains : Virginie Calmels rejette "pour le moment" une alliance avec le FN, avant de se corriger
L'ex-juppéiste s'est défendue, sur franceinfo, d'envisager un rapprochement avec le Front national.
La petite phrase, prononcée après l'élection de Laurent Wauquiez à la tête des Républicains, est mal passée à droite. L'ex-juppéiste Virginie Calmels était l'invitée de BFMTV, dimanche 10 décembre, face à Florian Philippot. Quand ce dernier l'a interpellée sur l'alliance souhaitée par Marine Le Pen avec Laurent Wauquiez, Virginie Calmels a répondu : "Pour le moment, nous la refusons, nous."
La formulation a aussitôt déclenché de nombreuses réactions à droite. "La phrase de Calmels sur le FN m'a profondément déplu, a déclaré Dominique Bussereau, président LR du département de Charente-Maritime, sur Sud Radio. Le FN, c'est tout ce que j'exècre dans la vie politique. Pour moi, l'idée d'un rapprochement ce n'est même pas une ligne rouge, c'est une ligne violette. Cette phrase est très maladroite, il n'aurait pas fallu la prononcer."
"Il n'y aura jamais d'alliance"
Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat exclu par Les Républicains, y voit "le premier clivage important au sein de la droite". "On assiste à une dérive des Républicains. Une partie des Républicains imagine des alliances électorales à terme avec le Front national. C'est la rupture avec les ères Chirac et Sarkozy", a-t-il indiqué sur RTL. Le conseiller du Premier ministre Edouard Philippe, Gilles Boyer, a de son côté réagi sur Twitter.
— Gilles Boyer (@GillesBoyer) 11 décembre 2017
Virginie Calmels a dû publié un message sur le réseau social pour démentir toute connivence avec le Front national.
Jamais on ne pourra m’accuser de vouloir faire de quelconques accords avec le FN... et @laurentwauquiez l’a également martelé durant la campagne. Face à la mauvaise foi et aux procès d’intention répétés : les faits ! Pr l’instant il n’y en a pas eu et il n’y en aura jamais !
— Virginie Calmels (@VirginieCalmels) 11 décembre 2017
Invitée de franceinfo, elle a tenu à éteindre la polémique. "Stop. On a été extrêmement clair. Personne ne pourra jamais croire que je serais tentée par une quelconque alliance avec le FN et c'est même me faire insulte que de prétendre le contraire", a-t-elle corrigé.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.