Les Républicains n'ont "pas toujours su convaincre" en 2018, reconnaît Laurent Wauquiez

Laurent Wauquiez reconnaît "des erreurs" en 2018. Le président des Républicains, dans un message adressé aux adhérents du parti, samedi 21 décembre, a reconnu que LR n'avait "pas toujours su convaincre" au cours de l'année, et qu'il avait "parfois donné prise aux caricatures médiatiques".

"Je ne suis ni sourd ni aveugle. En prenant la tête des Républicains, je savais bien que la mission serait difficile après l'un de nos pires échecs. Et rares étaient ceux prêts alors à s'y consacrer", explique Laurent Wauquiez dans ce message de fin d'année. "Nous avons ensemble commencé à rebâtir et les idées que nous avons défendues étaient les bonnes. Nous avons été les premiers à sentir la colère monter et à le dire", défend le leader des Républicains. 

"Moins de deux ans après l'élection présidentielle, le pouvoir est déjà à bout de souffle et laisse une France fracturée et en colère comme jamais". Et "les Républicains ont, dès le début du quinquennat, mis en garde contre les illusions du macronisme", écrit-il. Mais "je sais aussi que nous n'avons pas toujours su convaincre ni nous faire entendre", assume Laurent Wauquiez.

Nous avons certainement commis des erreurs et j'en suis conscient. J'ai parfois donné prise aux caricatures médiatiques si promptes à résumer le débat d'idées à quelques anecdotes et petites phrases. J'entends les critiques et l'année à venir nous permettra d'y répondre.

Laurent Wauquiez

dans un message adressé aux adhérents de LR

"Je suis convaincu que les Français vont chercher un autre chemin entre un président qui les a déçus et des extrêmes dont ils savent qu'ils peuvent mener au chaos", poursuit le leader du parti de droite.

Une année agitée pour le patron des Républicains

Laurent Wauquiez a été élu à la tête des Républicains en décembre 2017, quelques mois après l'échec de François Fillon à l'élection présidentielle. Il a connu une première année agitée à la tête du parti, entre la polémique née de ses déclarations fracassantes enregistrées à son insu à l'École de management de Lyon, et le limogeage de sa numéro 2, Virginie Calmels.

Plus récemment, Laurent Wauquiez a expliqué n'avoir jamais revêtu de gilet jaune, ce qu'a démenti une photographie prise le 24 novembre en Haute-Loire.