"Je suis prêt !" : à Valence, Laurent Wauquiez précise ses intentions en vue de 2027
C'est une semi-déclaration de candidature pour la prochaine élection présidentielle qu'a livrée Laurent Wauquiez, lors de son discours, prononcé dimanche 1er octobre au cours de la rentrée des Jeunes Républicains, à Valence, dans la Drôme.
Plus de 500 personnes l'ont écouté réaffirmer sa détermination pour 2027 : "Il faut oser imaginer un nouveau modèle. Il faut renverser la table. Et, ne vous y trompez pas, c'est à cela que je vais consacrer toute mon énergie, pour vous conduire à nouveau vers un grand succès collectif," a-t-il lancé, ajoutant quelques minutes plus tard : "Je suis prêt !"
Laurent Wauquiez est venu tenir en haleine ces jeunes militants impatients de se lancer dans la bataille électorale, expliquant pourquoi il s'exprime peu dans les médias : "De polémiques picrocholines en indignations feintes, le naufrage de la politique nous a fait perdre de vue l'essentiel : le temps long, la destinée commune."
"Ce dont vous avez besoin, ce n'est pas de politiques qui parlent plus, mais de politiques qui agiront mieux".
Laurent Wauquiezlors de son discours à Valence
Cela n'empêche pas le président de région d'adresser quelques piques à destination du gouvernement actuel, et à destination du futur candidat de la majorité : Laurent Wauquiez parle de "clone du président qui veut rejouer 2017 et représenter le "cercle de la raison" avec pour seul dessein de faire barrage aux "populismes"". On ignore cependant s'il évoque là Edouard Philippe ou Gérald Darmanin, par exemple.
La "France des régions heureuses"
Sa prise de parole ressemble presque à un discours de politique générale. Laurent Wauquiez se présente comme celui qui a anticipé plusieurs phénomènes : les dérives de l'assistanat lié au RSA, le communautarisme et le burkini, le gaspillage de l'argent public, alors que lui, estime redresser les comptes dans sa région.
Laurent Wauquiez promet de rétablir "l'ordre et l'autorité" mais aussi de "redonner un souffle, une vision" au pays. Ainsi, il développe le concept de "France des régions heureuses" : pour lui, il s'agit de "laisser respirer le pays, et arrêter de tout imposer depuis Paris, ce qui épuise les Français, à force d'être corsetés de normes et de règles".
Il fait référence notamment au dispositif "zéro artificialisation nette", qui empêche des élus locaux de construire. Le président de région a indiqué qu'il voulait en sortir. Laurent Wauquiez achève d'ailleurs son intervention par un passage sur le "patriotisme environnemental". Un dicours très apprécié par les jeunes militants LR, qui repartent motivés et prêts à lancer la campagne Wauquiez dès que leur candidat donnera le top départ.
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