"Gilets jaunes" : des réactions politiques diverses après les violences
Les violences survenues à Paris le samedi 5 janvier lors de l’Acte 8 des "gilets jaunes" font couler beaucoup d’encre. Elles ne font pas l’unanimité au sein de la classe politique.
À Paris, au 101 rue de Grenelle, la porte du ministère attaquée a vite été réparée, mais les dégradations du samedi 5 janvier sont encore visibles. Dans la matinée du dimanche 6 janvier, plusieurs membres du gouvernement, à l’image du ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, dénoncent une atteinte à la démocratie. Depuis le samedi 5 janvier, le gouvernement fait bloc et affiche sa fermeté. Une réunion de crise s’est tenue au ministère de l’Intérieur dans la soirée du dimanche 6 janvier en présence d’Édouard Philippe. Emmanuel Macron a quant à lui réagi sur Twitter.
Des réactions contrastées dans l’opposition
Dans l’opposition, les violences du samedi 5 janvier suscitent des réactions très contrastées. À droite, Laurent Wauquiez apporte son soutien aux forces de l’ordre via un message publié sur Twitter. À l’inverse, sur le même réseau social, Jean-Luc Mélenchon s’interroge. Côté syndical, Laurent Berger réagit vivement. Pour le leader de la CFDT, il ne doit pas y avoir de débat sur ce sujet.
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