Démission de Wauquiez : "À droite c'est le bal des faux-culs", juge Faure (PS)
Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, lundi 3 juin.
"Les victoires sont collectives, la défaite est solitaire", a indiqué Laurent Wauquiez, dimanche 2 juin, alors qu'il annonçait sa démission du parti les Républicains. "Je remarque une chose : à droite c'est le bal des faux-culs. Il y a quinze jours ils étaient tous à célébrer l'effet Bellamy, tous considérant qu'il était l'homme de la situation et quinze jours plus tard, les voilà à s'acharner, la réalité est bien plus simple pour la droite. Dans un premier temps, ils se sont fait piquer leurs politiques par Emmanuel Macron et dans un second temps, ils se sont fait piquer leur électorat", estime Olivier Faure, premier secrétaire du Parti socialiste, sur le plateau des "4 Vérités" de France 2, lundi 3 juin.
"Personne ne peut incarner à lui seul la gauche"
"J'aurais pu être amené à partir si les résultats n'avaient pas été de nature à nous donner des élus au Parlement européen", indique Olivier Faure. La liste commune entre le Parti socialiste et Place publique a obtenu 6,19% lors du scrutin du 26 mai. "Cela nous donne le droit de continuer et de travailler", estime le premier secrétaire du PS.
Dans le Journal du Dimanche, David Cormand, secrétaire national d'Europe Écologie-Les Verts, appelle à un mouvement de rassemblement très large. Le PS souhaite-t-il participer à ce mouvement ? "Je le souhaite. [...] Il y a un troisième bloc qui est lui virtuel, c'est celui de la gauche et des écologistes. Il aurait dû être le premier bloc au soir du 26 mai, nous ne l'avons pas été parce que nous nous sommes divisés et nous sommes restés divisés", estime Olivier Faure.
"Aujourd'hui, les écologistes considèrent que la recomposition à gauche doit se faire autour d'eux. [...] La vérité c'est que personne ne peut incarner à lui seul la gauche. Nous devons construire ensemble une offre politique", conclut Olivier Faure.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.