Evincée de la direction des Républicains, Virginie Calmels s'est vu refuser l'accès à son bureau
"À tous ceux qui m’interrogent, stupéfaits, pour savoir si c’est vrai, je réponds : oui tout est vrai ! No comment", écrit sur Twitter l'adjointe à la mairie de Bordeaux.
L'affrontement continue. Alors qu'elle venait vider son bureau au siège des Républicains, à Paris, mardi 19 juin, l'ex-numéro deux fraîchement évincée du parti, Virginie Calmels, a eu la surprise de trouver ses affaires personnelles entassées dans un carton à l'accueil, rapporte Le Journal du dimanche. Dans la boutique du siège, "un livre a été posé devant le sien pour le cacher", raconte aussi un témoin de la scène à l'hebdomadaire. Son pass de parking a par ailleurs été désactivé.
Mardi soir, l'intéressée a confirmé sur Twitter les informations du JDD, en précisant qu'elle ne ferait pas de commentaires. "A tous ceux qui m’interrogent stupéfaits pour savoir si c’est vrai, je réponds : oui tout est vrai ! No comment", écrit-elle.
A tous ceux qui m’interrogent stupéfaits pour savoir si c’est vrai je réponds : oui tout est vrai !
— Virginie Calmels (@VirginieCalmels) 19 juin 2018
No comment. https://t.co/rAL94PZKKW
La vice-présidente LR et adjointe à la mairie de Bordeaux a été limogée dimanche 17 juin, après ses attaques contre Laurent Wauquiez. Dans un entretien au Parisien, samedi, Virginie Calmels avait sévèrement critiqué le patron des Républicains. "Il démontre au fur et à mesure des jours qui passent qu'il semble uniquement là pour défendre sa propre ligne", avait-elle notamment déclaré.
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