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Dépense publique : "On paie le train de vie de l'État et des Français par l'endettement", estime Éric Woerth (LR)

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Dépense publique : "On paye le train de vie de l'Etat et des français par l'endettement", estime Éric Woerth (LR)
Dépense publique : "On paye le train de vie de l'Etat et des français par l'endettement", estime Éric Woerth (LR) Dépense publique : "On paye le train de vie de l'Etat et des français par l'endettement", estime Éric Woerth (LR) (France 2)
Article rédigé par France 2
France Télévisions

Éric Woerth, président LR de la commission des Finances à l'Assemblée nationale, est l'invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi 25 septembre.

Il n'y aura pas de suppression de l'exonération fiscale dont bénéficient les personnes de plus de 70 ans, qui concernait les aides à domicile. Le Premier ministre a décidé de reculer mardi 24 septembre. "C'est une mauvaise idée. [...] C'est un problème de méthode sur comment essayer de réduire la dépense publique : le gouvernement n'en parle pas, ne concerte pas, amène cela brutalement", explique Éric Woerth, invité des "4 Vérités" de France 2, mercredi matin. "Il n'y a pas de réduction de la dépense publique aujourd'hui", ajoute le président LR de la commission des Finances à l'Assemblée nationale.  

"C'est une fuite en avant"

Le budget 2020 est présenté vendredi. "Malheureusement c'est un laxisme français depuis toujours. Ce que dit Gérald Darmanin en disant qu'on a préféré la baisse des impôts à la baisse du déficit, c'est un constat d'incapacité à gérer les finances publiques du pays. Derrière, il y a des Français qui vont payer, il y a des générations futures qui vont payer. Aujourd'hui, on paie le train de vie de l'État et des Français par l'endettement", indique Éric Woerth.

Le déficit public devrait s'établir à 2,2% en 2020. "C'est de la poudre aux yeux. Ce qu'il faut regarder ce sont les écarts de déficit entre les autres pays et nous. Nous sommes le pire élève de la zone euro", tranche le député les Républicains. Le FMI et les banques centrales continuent de faire le choix politique des taux bas, facilitant l'endettement. "On gagne neuf milliards d'euros sur deux ans sur les charges d'intérêt de la dette, c'est tant mieux et puis comme il y a un peu plus de croissance qu'auparavant, les impôts, hors augmentation ou mesure nouvelle, augmentent. C'est une fuite en avant", conclut Éric Woerth.

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