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Les journalistes du service public sont accusés par Nicolas Sarkozy et par l'UMP de favoriser la gauche

Feu sur le service public ! Nicolas Sarkozy et les ténors de l'UMP reprochent aux journalistes en général et à ceux du service public en particulier, leur manque d'équité. Ils favoriseraient, selon eux, la gauche. Compilation de leurs déclarations.
Article rédigé par Jacques Deveaux
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Nicolas Sarkozy devant son QG de campagne à Paris le 23 avril (KENZO TRIBOUILLARD / AFP)

Feu sur le service public ! Nicolas Sarkozy et les ténors de l'UMP reprochent aux journalistes en général et à ceux du service public en particulier, leur manque d'équité. Ils favoriseraient, selon eux, la gauche. Compilation de leurs déclarations.

Le ton a été donné, lundi 23 avril au soir, par le président-candidat lui-même.

Au cours d'un meeting à Saint-Cyr-sur-Loire, Nicolas Sarkozy s'en est pris aux médias qui, à ses yeux, n'ont pas été équitables. Il a surtout critiqué le service public, en rappelant que "tous les contribuables ne sont pas de gauche".

L'attaque s'est poursuivie, mardi matin, sur les ondes de France Inter. Cette fois, c'est Christian Estrosi, maire de Nice et député UMP des Alpes-Maritimes qui, au micro de Pascale Clark, a accusé la station France 3 de la ville de ne pas avoir couvert un meeting de M. Sarkozy.

M Estrosi a balayé l'argument de la stricte égalité du temps de parole entre les deux candidats. Il a préfèré mettre en avant le manque d'équité, selon lui, du service public.

Enfin, Henri Guaino, conseiller spécial du chef de l'Etat, a porté le troisième coup. Toujours mardi et toujours sur l'antenne de France Inter. Cette fois, la journaliste Pascale Clark a été clairement accusée de parti-pris le rédacteur de la plupart des discours de M. Sarkozy. M. Guaino a considéré qu'elle est plus militante que journaliste.

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