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Les exigences hospitalières de Nicolas Sarkozy

Outre des déclarations au sujet de l'assurance maladie et des dépenses de santé, le chef de l'Etat a souhaité ce matin la publication par les hôpitaux de leurs taux de mortalité ou d'infection.
Article rédigé par franceinfo
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  (Radio France ©REUTERS/Thomas Samson)

Ce matin, à Bletterans dans le Jura, le président Sarkozy a présenté sa politique de santé et de réforme du système de soins.
_ Lors de son intervention, il s'est notamment prononcé pour un retour à l'équilibre des comptes de l'assurance-maladie, en 2011. Ou encore la mise en place de pénalités planchers contre les "gaspillages, abus et fraudes" dans les dépenses de santé.

Mais un autre extrait de son discours devrait certainement faire réagir le monde hospitalier dans les jours, voire les heures à venir. Dans son style habituel consistant à faire une annonce "choc" pour susciter le débat, le chef de l'Etat s'est déclaré en faveur de la publication, par les établissements hospitaliers, de leurs taux de mortalité ou d'infection.

"A l'hôpital, je souhaite que chaque établissement analyse avec attention
les causes des accidents liés aux soins prodigués en son sein".
_ "Pour accélérer le mouvement, il faut que soient rendus publics, pour chaque
établissement de santé, quelques indicateurs simples, comme le taux de mortalité
ou le taux d'infections. Je veux des résultats concrets", a-t-il ajouté.

Ensuite, Nicolas Sarkozy est entré dans les détails, expliquant que dans les cabinets médicaux ou maisons de santé du pays il fallait une "véritable ambition" dans la prise en charge des maladies chroniques dominantes : l'hypertension artérielle, le diabète, l'asthme ainsi que les affections psychiatriques et psychologiques.

Matteu Maestracci avec agences

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