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Les députés ont adopté le projet de loi de finances mettant en oeuvre la part française du plan de la zone euro

Adopté mardi par 462 voix contre 33, le texte permet à la France d'apporter jusqu'à 111 milliards de garanties au futur Fonds européen de stabilité financière doté de 440 milliards d'euros.L'UMP, le Nouveau Centre et le groupe socialiste, radical et citoyen ont voté pour. Le groupe de la gauche républicaine (GDR, PC, Verts) a voté contre.
Article rédigé par France2.fr
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L'Assemblée nationale, lors de la session des questions au gouvernement, le 1er juin 2010. (AFP - Fred Dufour)

Adopté mardi par 462 voix contre 33, le texte permet à la France d'apporter jusqu'à 111 milliards de garanties au futur Fonds européen de stabilité financière doté de 440 milliards d'euros.

L'UMP, le Nouveau Centre et le groupe socialiste, radical et citoyen ont voté pour. Le groupe de la gauche républicaine (GDR, PC, Verts) a voté contre.

Les 440 milliards d'euros de garanties apportés par les Etats doivent permettre de consentir des prêts, des achats d'obligations ou des avances ou lignes de crédit jusqu'au 30 juin 2013 aux Etats membres rencontrant des difficultés financières.

Le projet de loi relève à environ 21 milliards d'euros le plafond des prêts de la France au FMI mais ne modifie pas les équilibres budgétaires, le déficit prévisionnel pour 2010 restant à 152 milliards d'euros, a précisé François Baroin.

Le Parlement avait adopté le 7 mai un autre collectif budgétaire mettant en place le volet français du plan d'aide spécifique à la Grèce, qui permet à Paris de prêter jusqu'à 16,8 milliards d'euros sur trois ans à la Grèce, dont 3,9 milliards en 2010.

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