Les candidats à l'Elysée saluent en Steve Jobs "un changeur de monde"

Prémonitoire ? Avant l'annonce de la mort du fondateur d'Apple, Alain Madelin, qui commentait jeudi soir sur Twitter le débat de la primaire PS, écrivait : "Nous ne manquons pas de bureaucrates planificateurs, mais de Steve #Jobs et Bill #Gates"

Plusieurs candidats déclarés ou potentiels à l'Elysée ont réagi jeudi au d'un des "plus grands inventeurs américains", pour reprendre l'expression de Barack Obama:

. Nicolas Dupont-Aignan sur : "Comptez-vous continuer à vendre de l'eau sucrée le reste de votre vie ou vous voulez changer le monde avec moi ?" Steve Jobs.

. Hervé Morin sur : "Mon Iphone est triste aujourd'hui" #HM

. François Bayrou, président du MoDem, sur i-TELE : Steve Jobs, mort dans la nuit, était "de l'espèce des changeurs de monde".
"Dans son cas, c'est l'ensemble de la Terre qui a été changée, et l'Humanité. Il faut le saluer comme l'aventure par excellence du XXIè siècle".

. Manuel Valls sur
"La mort de Steve Jobs,il a changé le monde."

. Martine Aubry sur son
"Chapeau bas à Steve Jobs, un créateur de génie qui a révolutionné notre vie quotidienne. MA."
(Le MA indique que Martine Aubry a rédigé elle-même le message).

. Ségolène Royal par communiqué : Il a été "le premier à allier design, technologie de pointe et facilité des usages", relève la candidate à la primaire socialiste dans un communiqué. "Penser différemment'", disait-il. Cela vaut pour toutes celles et ceux qui ont la volonté d'innover et le désir d'entreprendre'.

. Le président de la République, Nicolas Sarkozy, probable candidat à sa réélection, sur sa page Facebook : Je veux rendre hommage à Steve Jobs, qui fut un très grand entrepreneur, un grand innovateur et un acteur majeur de la révolution numérique que nous vivons. Aussi inspiré qu'inspirant, Steve Jobs restera comme l'une des grandes figures de notre temps, dont le courage dans la vie personnelle et professionnelle aura égalé l'imagination et la force de travail, et dont l'incroyable popularité aura témoigné de la nécessité de reconnaître les grands inventeurs de l'économie de la connaissance."