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Les 4 Vérités - "La colonisation fait partie de notre histoire et c'est une horreur de notre histoire", estime Emmanuelle Cosse

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Les 4 Vérités - "La colonisation fait partie de notre histoire et c'est une horreur de notre histoire", estime Emmanuelle Cosse
Les 4 Vérités - "La colonisation fait partie de notre histoire et c'est une horreur de notre histoire", estime Emmanuelle Cosse Les 4 Vérités - "La colonisation fait partie de notre histoire et c'est une horreur de notre histoire", estime Emmanuelle Cosse
Article rédigé par France 2
France Télévisions

La ministre du Logement et de l'habitat durable, Emmanuelle Cosse, était l'invitée des 4 Vérités, ce jeudi 16 février.

Une nouvelle polémique est en train d'agiter la classe politique française. Emmanuel Macron a été fortement critiqué par la droite et le Front national pour ces propos sur la colonisation qu'il a qualifié lors d'un déplacement en Algérie de "crime contre l'humanité". "Je ne comprends pas l'indignation de François Fillon. Moi, je n'utiliserais pas le terme de 'crime contre l'humanité' parce que c'est une notion juridique très particulière", a déclaré Emmanuelle Cosse sur le plateau des 4 Vérités, ce jeudi 16 février. "Mais dire que la colonisation fait partie de notre histoire et que c'est une horreur de notre histoire, je pense qu'il faut le dire", a poursuivi la ministre du Logement et de l'habitat durable.

"Tout comportement qui remet en cause la devise républicaine vaut sanction"

Un autre débat, une autre fracture aujourd'hui : le rôle de la police dans certains quartiers. Hier, mercredi 15 février, une tribune publiée dans Libération co-écrite par un élu Vert, Steevy Gustave. Ce dernier estime qu'il y a aujourd'hui "des policiers racistes (...) qui se sont engagés pour commettre leurs exactions". "Tout d'abord, je pense qu'on ne peut pas évacuer, ce qu'il s'est passé. Un jeune homme, Théo, a semble-t-il subi un viol. C'est d'une gravité extrême", souligne Emmanuelle. "Aujourd'hui, un fonctionnaire quelle que soit sa fonction doit respecter la devise républicaine : liberté, égalité, fraternité. Et tout comportement qui remet en cause cette devise vaut sanction", poursuit la ministre.

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