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Le site Rue89 affirme qu'une vendeuse du Printemps de Nancy a été licenciée après une plaisanterie sur Nadine Morano

"Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave", écrit Rue 89.La ministre de l'Apprentissage effectuait des courses avec sa fille dans une boutique de vêtements Kookaï au Printemps de Nancy, accompagnée d'un garde du corps.
Article rédigé par France2.fr avec agences
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La ministre de l'Apprentissage Nadine Morano (AFP / Lionel Bonaventure)

"Elle plaisante sur Morano et est licenciée pour faute grave", écrit Rue 89.

La ministre de l'Apprentissage effectuait des courses avec sa fille dans une boutique de vêtements Kookaï au Printemps de Nancy, accompagnée d'un garde du corps.

Les versions divergent alors entre la ministre et la vendeuse. Citée par Rue 89, Albane, la salariée licenciée raconte: "En plaisantant, un de mes collègues a affirmé qu'il pourrait le mettre en deux temps, trois mouvements par terre (le garde du corps). On arrivait alors devant la porte de service qui mène aux coursives du Printemps. J'ai répondu que pour se mesurer à lui, il fallait d'abord casser la gueule à Mme Morano. "

Toujours selon le site d'information : "La ministre se trouvait juste derrière à ce moment-là. Albane et ses collègues restent interdits : "On ne l'avait pas vue, elle n'a entendu que la fin de la discussion." Malgré les excuses de la vendeuse, Nadine Morano a alors demandé un responsable et aurait réclamé selon la vendeuse, "des suites à ce dossier".

La salariée, qui a un enfant, a été licenciée le 27 avril. Selon Rue 89, ni le Printemps ni Kookaï n'ont voulu commenter l'affaire.

La version de Nadine Morano
Dans un communiqué, la ministre raconte qu'au moment de prendre sa pause, la vendeuse aurait crié: "Il y a Nadine Morano dans le magasin, si quelqu'un veut aller lui casser la gueule". "Profondément choquée par cette interpellation menaçante, insultante et blessante", la ministre précise avoir "demandé des excuses à cette vendeuse en rappelant le droit au respect pour tout client, quel que soit son statut". Selon elle, l'employée a "reconnu la gravité de ses propos déplacés en présence de la directrice adjointe du Printemps et a fait part de ses excuses".

"Les faits en sont restés là", insiste Mme Morano, en précisant que le licenciement de la vendeuse "relève de la seule appréciation et de la seule responsabilité de son employeur", avec lequel elle n'a eu "aucun contact".

Mardi matin, sur France Info, la ministre a également dit qu'elle "se réservait le droit de poursuivre en diffamation" Rue 89.

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