Le secrétaire général de l'UMP a déclaré mercredi qu'une primaire à droite aurait un "côté un peu factice"
"Je n'ai pas aujourd'hui de conviction définitive sur l'intérêt de cette procédure car en vérité, personne ne doute que l'UMP est engagée aux côtés du président de la République", a expliqué Jean-François Copé devant la presse à l'issue du bureau politique hebdomadaire où la question a été longuement évoquée à huis clos.
Pourtant, à côté de l'unité affichée par le secrétaire général du parti majoritaire, l'eurodéputé Alain Lamassoure et le député Hervé Mariton plaident , afin de créer un "électrochoc" et une "dynamique" avant la campagne de 2012.
"Les statuts sont très clairs", a expliqué Jean-François Copé en s'appuyant sur l'article 49: "quand le président sortant est issu de nos rangs, il peut s'il le souhaite solliciter le soutien de l'UMP par un vote au Congrès", a-t-il dit.
"Je ne vois pas bien comment l'on pourrait organiser un vote avec d'autres candidats alors même que pour nous, il n'y a pas de doute" a insisté Jean-François Copé. Et d'ajouter : "cela a un côté un peu factice, un peu artificiel, que d'organiser ce type de consultation".
Rédigé en 2007, à la demande de Nicolas Sarkozy après son arrivée à l'Elysée, l'article stipule très exactement que "le président de la République, à nouveau candidat, qui souhaite le soutien de l'UMP, se soumet au vote du Congrès", composé de tous les adhérents. Des députés UMP l'interprètent comme une obligation pour le président sortant, ouvrant la voie à une pluralité de candidatures.
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