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Le Renseignement français recrute dans le "privé"

Un changement de nom et d'organisation dans le Renseignement français. A partir de ce lundi, la DCRI fait place à la DGSI, la Direction générale de la sécurité intérieure. Parmi les changements concrets de cette réforme du renseignement, l'ouverture et le recrutement de professionnels extérieurs issus de la société civile.
Article rédigé par Stéphane Pair
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
  (C'est Manuel Valls, alors ministre de l'Intérieur qui avait voulu cette réfrome des renseignements français © Maxppp)

 Au côté de la DGSE, qui s'occupe de la sécurité à l'extérieure de nos frontières, voici donc la DGSI (Direction générale de la sécurité Intérieure) , une direction générale, sous l'autorité du ministre de l'Intérieur, censée unifier, coordonner et surtout financer le renseignement sur le territoire.

400 contractuels à recruter d'ici à 2019

Les 3.200 policiers des renseignements généraux et du contre-espionnage et, nouveauté, un peu plus de 400 contractuels des techniciens, des informaticiens, des analystes, des interprètes ou des chercheurs vont être recrutés d'ici 2019. Une mini-révolution pour le renseignement français jusqu'ici 100% police. "C'est une évolution " plutôt, juge Emmanuel Roux du syndicat des commissaires de la police nationale.

Mieux anticiper, coller à la révolution Internet

Pour mieux anticiper, pour coller à la révolution Internet ou aux mutations de l'islam radical, le renseignement intérieur au Canada, en Grande-Bretagne ou aux Etats-Unis recrutent, et depuis longtemps, des contractuels. Le scandale retentissant qui a suivi les révélations d'Edward Snowden a de quoi refroidir les policiers de la DGSI dont la culture est celle du secret. En effet, la "taupe" de la NSA était lui aussi un contractuel.

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