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"On n'a pas besoin d'être convoqué par la Première ministre pour se rencontrer" avec les syndicats, assure le président de la CPME

François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises, était l'invité de franceinfo, lundi, avant sa rencontre avec Elisabeth Borne, à Matignon.
Article rédigé par franceinfo
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Le président de Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME), François Asselin, le 6 juillet 2021 au palais de l'Elysée, à Paris. (LUDOVIC MARIN / AFP)

"On n'a pas besoin d'être convoqué par la Première ministre pour se rencontrer" avec les syndicats, a déclaré lundi 22 mai François Asselin, président de la Confédération des petites et moyennes entreprises (CPME). Alors que les patrons sont conviés à Matignon ce lundi, Élisabeth Borne souhaite une nouvelle rencontre entre les syndicats et le patronat avant la fin du mois.

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"Plus de liberté" pour dialoguer

"Ce que nous n'aimons pas vraiment entre partenaires sociaux, c'est lorsqu'on se fait imposer un cadre de négociation avant même de négocier. Ça vient quelque part mettre de la friture sur la ligne", a expliqué le président de la CPME. "Ce que nous attendons de notre gouvernement, c'est tout simplement nous laisser ces grands chapitres que nous devons entamer entre partenaires sociaux avec la plus grande liberté possible", a-t-il ajouté.

Parmi ces grands chapitres, il y a la question des salaires. Les organisations syndicales souhaitent que les aides publiques aux entreprises soient conditionnées notamment à une grille de salaires qui demeurent au-dessus du SMIC. "C'est un sujet que nous sommes prêts à travailler", a-t-il souligné.

"Nous avons tout le temps continué de négocier"

Alors que le dialogue a été rompu entre les organisations syndicales et le gouvernement durant la mobilisation contre la réforme des retraites, il ne l'a jamais été entre les partenaires sociaux, assure François Asselin : "Nous avons tout le temps continué de négocier. Ce fut le cas avec la négociation sur le partage de la valeur et ça vient d'être le cas autour d'un accord concernant les caisses d'accidents du travail et maladies professionnelles", a-t-il expliqué.

"Nous continuons tout le temps à dialoguer. Ça, c'est une constante que nous voulons absolument continuer", a-t-il affirmé. Il souhaite avoir "les coudées franches" pour négocier. "C'est un agenda social avec des chapitres qui ont besoin d'expertise, qui auront besoin du temps, alors qu'on nous laisse le temps de les aborder", a-t-il demandé.

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