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Le premier ministre a vanté jeudi les quatre premières années du quinquennat de Nicolas Sarkozy

Les "engagements" pris vis-à-vis des électeurs ont été "tenus" malgré "quelques échecs", a estimé François Fillon.Invité à monter au front par le chef de l'Etat, il avait convoqué jeudi matin un séminaire gouvernemental, un rendez-vous de trois heures auquel la quasi-totalité des ministres ont répondu présents.
Article rédigé par Valérie Oddos
France Télévisions - Rédaction Culture
Publié
Temps de lecture : 2 min
François Fillon à l'hôtel Matignon le 5 mai 2011, à l'issue du séminaire sur le bilan du quinquennat (AFP - PATRICK KOVARIK)

Les "engagements" pris vis-à-vis des électeurs ont été "tenus" malgré "quelques échecs", a estimé François Fillon.

Invité à monter au front par le chef de l'Etat, il avait convoqué jeudi matin un séminaire gouvernemental, un rendez-vous de trois heures auquel la quasi-totalité des ministres ont répondu présents.

"La plupart des réformes qui ont été annoncées par le président de la République en 2007 ont été mises en oeuvre", a déclaré François Fillon devant la presse, à l'issue du séminaire. S'il a assuré avoir dit à son gouvernement "de se concentrer sur son travail et ses devoirs", son propos avait clairement la tonalité du bilan.

"Ce quinquennat a marqué le retour de la volonté politique", a estimé le premier ministre. "Tout ce quinquennat est fondé sur le pari que le mouvement vaut mieux que l'attentisme", a-t-il ajouté.

"Moderniser la France" avec "honnêteté et courage"
En dépit d'une crise économique et financière "sans précédent depuis les années 30", François Fillon a estimé avoir rempli "avec honnêteté et courage" le mandat reçu, celui de "moderniser la France". Sans surprise, il a fait le tour des réformes menées depuis 2007, telles que l'autonomie des universités, le service minimum dans les transports ou encore celle sur la représentativité des organisations syndicales. Concernant la réforme des retraites, "nul ne reviendra plus sur cette décision responsable", a-t-il affirmé.

Le chef du gouvernement a toutefois reconnu "quelques échecs". "Depuis 2007, nous n'avons pas biaisé mais, c'est vrai, nous avons rencontré des obstacles. C'est le cas sur la croissance, sur laquelle nous avions bâti notre projet, et a fortiori sur l'emploi et le pouvoir d'achat", a-t-il admis. De même, le bouclier fiscal "n'a pas été compris en période de crise", a-t-il dit.

"Nous avons connu des revers, nous avons essuyé quelques échecs et pu décevoir ceux qui espéraient tant en nous. Mais personne ne peut nous jeter la pierre en disant: 'Ils n'ont pas tenu leurs engagements"", a-t-il déclaré.

Sur la présidentielle de 2012, sans évoquer la très probable candidature de Nicolas Sarkozy, François Fillon a tenu à répondre aux critiques "injustes et souvent très basses" sur le chef de l'Etat, avec qui ses relations demeurent "excellentes". "Le président que je connais, celui que je côtoie depuis quatre ans, est bien éloigné des caricatures qui en sont faites", a-t-il avancé.

Le premier ministre a réitéré la volonté de son gouvernement de poursuivre les réformes.

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