Cet article date de plus de treize ans.

Le Medef présente son "pacte fiscal et social" aux candidats à l'élection présidentielle

Laurence Parisot a présenté mardi un projet de "pacte fiscal et social" à transmettre aux candidats à la présidentielle. Il prévoit une baisse des cotisations sociales, compensée par une hausse de la CSG et de de la TVA.
Article rédigé par Cécile Jandau
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Laurence Parisot, présidente du Medef. (ERIC PIERMONT / AFP)

Laurence Parisot a présenté mardi un projet de "pacte fiscal et social" à transmettre aux candidats à la présidentielle. Il prévoit une baisse des cotisations sociales, compensée par une hausse de la CSG et de de la TVA.

Laurence Parisot, la présidente du patronat français, a présenté mardi un projet de "pacte fiscal et social" à l'attention des candidats à la présidentielle. Ce texte prévoit une baisse des cotisations sociales, compensée par une hausse de la contribution sociale généralisée (CSG) et de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA).

Ce "nouveau pacte fiscal et social", qui sera transmis à chacun des candidats à l'élection présidentielle de 2012, fonctionne en "double hélice", a souligné la dirigeante du Medef, lors de sa conférence de presse mensuelle.

Cette forme de transfert des points de cotisation vers l'impôt prévoit à la fois une baisse des cotisations sociales payées par les salariés et une baisse des cotisations payées par les employeurs.

En contrepartie, le Medef propose une hausse de la CSG et de la TVA, et a élaboré "trois scenarii" chiffrés pour susciter le débat.

Désendettement

Mme Parisot a reconnu avoir une préférence pour l'un des scenarii, mais indiqué qu'elle se prononcerait en sa faveur en janvier seulement. "Dans le combat actuel que nous menons tous contre nos déficits, contre notre dette, un combat vital, on ne peut pas se contenter de réfléchir sur la baisse des dépenses, il faut aussi réfléchir à l'augmentation des recettes", a fait valoir Mme Parisot.

"Le désendettement passe par la dynamisation de l'économie, la possibilité accrue que l'on va donner ou pas à nos entreprises pour qu'elles mettent en oeuvre la trilogie: investissement, consommation, emploi", a-t-elle souligné.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.